La ville de Laâyoune a accueilli la signature d’un accord-cadre de coopération entre la Chambre des conseillers du Maroc et le Réseau des parlementaires africains pour l’évaluation du développement, en marge des travaux de la dixième Assemblée générale du réseau.
L’accord a été signé par Mohamed Ould Rachid, président de la Chambre des conseillers, et Jérémie Adomahou, président du réseau, afin d’établir un cadre officiel de collaboration axé sur la consolidation d’une culture de l’évaluation au sein des parlements africains et sur le renforcement des capacités des parlementaires et des administrations législatives en matière d’évaluation du développement.
L’accord prévoit l’organisation d’activités conjointes aux niveaux institutionnel, scientifique et technique, ainsi que la mise en place de mécanismes d’échange d’expertise, de données et d’outils méthodologiques, en plus du soutien à la création et à l’opérationnalisation de l’Observatoire parlementaire africain pour l’évaluation du développement.
La coopération entre les deux parties s’articule autour de plusieurs axes, notamment :
• formation et renforcement des capacités via des ateliers, conférences, programmes et sessions de formation ;
• développement de compétences des parlementaires et cadres administratifs ;
• études conjointes, évaluations pilotes et programmes expérimentaux ;
• appui à la gouvernance et à l’intégration de la culture de l’évaluation au sein des institutions parlementaires ;
• organisation de conférences, forums et journées parlementaires thématiques ;
• participation commune aux initiatives internationales liées à l’évaluation et à la gouvernance ;
• coopération stratégique et diplomatie parlementaire à l’échelle continentale.
La Chambre des conseillers s’engage à mobiliser les infrastructures, les moyens logistiques et techniques, financer les projets conjoints, faciliter la participation des parlementaires marocains aux activités du réseau et contribuer aux travaux de l’Observatoire.
Pour sa part, le réseau s’engage à mettre à disposition des expertises africaines et internationales, à renforcer l’implication du Conseil dans ses programmes, à mobiliser ses réseaux de partenaires techniques et institutionnels, et à coordonner la contribution du Conseil aux travaux de l’Observatoire et sa diffusion dans l’espace parlementaire africain.
L’accord prévoit également la création d’un comité de pilotage chargé du suivi de la mise en œuvre, de l’évaluation des progrès et de la tenue d’au moins une réunion annuelle, ainsi que l’élaboration d’un plan d’action annuel.






