Le ministère français des Affaires étrangères a appelé, tous les ressortissants français présents au Mali à quitter temporairement le pays, en raison de la détérioration de la situation sécuritaire. Dans un communiqué officiel, la diplomatie française explique que cette décision intervient dans un contexte de tensions politiques et sécuritaires croissantes, tout en recommandant d’éviter tout déplacement non essentiel à l’intérieur du territoire malien.
Paris a également invité ses ressortissants à contacter sans délai l’ambassade de France à Bamako afin d’organiser leur départ et de suivre les consignes officielles de sécurité. De son côté, le gouvernement malien a annoncé la suspension des cours dans les écoles et universités pendant deux semaines, en raison de difficultés d’approvisionnement en carburant. Selon le site Afrique Le 360, des restrictions sur la distribution de carburant seront imposées, avec une priorité accordée aux véhicules de secours, de transport public et d’assistance.
Les ministères maliens de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur ont publié un communiqué conjoint précisant que les cours seront suspendus sur tout le territoire national à partir d’aujourd’hui jusqu’au 9 novembre prochain, le temps de réorganiser les emplois du temps perturbés par la pénurie d’essence.
Le communiqué ajoute que certaines stations seront exclusivement réservées à l’alimentation en carburant des ambulances, bus interurbains, camions lourds et véhicules officiels participant à la gestion des crises.
Depuis septembre dernier, un groupe armé terroriste bloque l’entrée du carburant importé depuis les pays voisins, en ciblant notamment les camions-citernes venus du Sénégal et de la Côte d’Ivoire, principaux axes d’approvisionnement du Mali.
Le pays fait face, depuis 2012, à une grave crise sécuritaire alimentée par la violence des groupes djihadistes actifs dans la région du Sahel.






