Semaine diplomatique intense pour le Maroc à l’ONU

Le Maroc a marqué de son empreinte la semaine de haut niveau de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. Selon le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, cette participation a permis de renforcer la dynamique internationale impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur du plan d’autonomie et de la souveraineté du Royaume sur ses provinces sahariennes.

« Ces dernières années, Sa Majesté le Roi a lancé une dynamique soutenant l’initiative marocaine d’autonomie, dans le cadre de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale, comme seule base crédible pour parvenir à une solution définitive au différend régional sur le Sahara », a déclaré le ministre à la presse en marge de l’Assemblée générale.

Ce momentum, a-t-il poursuivi, s’est vu consolidé par une série de rencontres bilatérales avec des puissances influentes et des partenaires stratégiques. Il a notamment rappelé la position américaine, qui encourage désormais les investissements dans l’ensemble du territoire marocain, y compris dans les provinces du Sud. Pour Bourita, il s’agit d’un « véritable tournant que l’on peut qualifier de reconnaissance économique de la souveraineté marocaine sur le Sahara ».

Le ministre a souligné que le Royaume ne saurait engager de partenariats qui remettraient en cause son intégrité territoriale, rappelant que plusieurs États européens, au premier rang desquels le Royaume-Uni et la France, considèrent aujourd’hui les provinces du Sud comme un levier de développement et une porte d’entrée vers l’Afrique.

Au cours de cette semaine diplomatique, Bourita a multiplié les échanges bilatéraux : avec la directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations, Amy Pope, avec son homologue turc, Hakan Fidan, le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Pakistan, Mohammad Ishaq Dar, ainsi qu’avec le chef de la diplomatie ghanéenne, Samuel Okudzeto Ablakwa. Ces rencontres ont porté sur le renforcement de la coopération bilatérale, l’examen des questions régionales et internationales d’intérêt commun, et la coordination des positions au sein des instances multilatérales.

Un temps fort de cette séquence diplomatique fut également la rencontre avec le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, à l’issue de laquelle les deux pays ont signé un avenant à l’accord de coopération technique et économique relatif aux fondations politiques allemandes au Maroc, initialement conclu en novembre 1966.

À travers ces entretiens de haut niveau, le Maroc confirme son rôle actif et reconnu sur la scène internationale, tout en consolidant le socle des soutiens croissants à son plan d’autonomie et à la défense de son intégrité territoriale.

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