En pleine crise universitaire ElMidaoui convoque le syndicat de l’enseignement supérieur au dialogue

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation a adressé une invitation officielle au Syndicat national de l’enseignement supérieur afin de reprendre les rounds du dialogue social sectoriel, dans un contexte marqué par une crispation sans précédent dans le milieu universitaire, consécutive à l’adoption par le gouvernement d’un projet de loi ayant suscité une vive contestation.

Dans le contenu de sa convocation, le ministre précise que la rencontre prévue ce lundi 15 septembre vise à « consacrer l’approche participative qui caractérise la relation entre le ministère et le Syndicat national de l’enseignement supérieur ».

El Midaoui a réaffirmé « l’ouverture de son département à la concertation sur toutes les questions d’intérêt commun, selon une programmation convenue à partir de cette date », tout en soulignant « la conviction du ministère quant au rôle central du Syndicat national de l’enseignement supérieur dans la réussite de toute réforme destinée à développer le système universitaire et la recherche scientifique ».

Parallèlement, les regards des enseignants-chercheurs se tournent vers la réunion d’urgence prévue ce dimanche par le conseil administratif du syndicat, appelée à définir les suites à donner à l’adoption par le gouvernement du projet de loi présenté par le ministre Azeddine El Midaoui, qui a provoqué une onde de choc dans les milieux académiques.

Selon des sources syndicales, le parlement interne du syndicat examinera les répercussions de l’adoption du projet de loi n° 59.24 relatif à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique, et déterminera les prochaines étapes de mobilisation.

Les signes d’une rentrée universitaire agitée se multiplient, le syndicat maintenant sa revendication de retirer le texte du circuit législatif pour le ramener à la table des négociations.

Les premières actions de protestation ont d’ailleurs déjà eu lieu : mardi dernier, des membres de commissions pédagogiques dans plusieurs facultés ont refusé d’examiner l’ordre du jour portant sur la validation des filières de licence et de master, reportant ainsi leurs réunions.

De nombreux bureaux syndicaux locaux ont, pour leur part, exprimé leur rejet du nouveau projet, agitant la menace d’un mouvement de contestation à l’échelle nationale à l’approche de la rentrée universitaire.

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