L’Organisation internationale des droits humains Ocapros, basée en Suisse, a révélé avoir documenté des cas de torture, d’exécutions extrajudiciaires et de disparitions forcées dans les camps de Tindouf, crimes attribués au Polisario avec la complicité des autorités algériennes.
S’exprimant lors d’une session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies tenue mercredi à Genève, la représentante de l’organisation — originaire des provinces sahariennes — a exprimé sa « profonde inquiétude » quant à la situation des défenseurs des droits humains dans les camps de Tindouf, au sud de l’Algérie.
Elle a souligné que ces militants sahraouis subissent, depuis près d’un demi-siècle, de graves violations comprenant tortures, menaces, disparitions forcées et exécutions sommaires, perpétrées par le Polisario en étroite coordination avec les services de sécurité algériens.
La représentante a dénoncé également « un blocus sécuritaire et médiatique étouffant » imposé par ces mêmes acteurs, qui empêche toute voix dissidente de dénoncer ces pratiques ou d’exprimer pacifiquement son opposition.
Face à cette situation, Ocapros a exhorté le Conseil des droits de l’homme à assumer ses responsabilités en prenant des mesures concrètes pour mettre un terme à la politique d’impunité dont bénéficient les auteurs de ces violations.
L’organisation a, par ailleurs, réaffirmé son soutien à la proposition marocaine d’autonomie, la considérant comme la seule voie capable de garantir aux Sahraouis des conditions de vie dignes, en accord avec les principes de la légalité internationale et les conventions relatives aux droits humains.