Le néobanque britannique Revolut obtient le feu vert de Bank Al-Maghrib pour s’implanter au Maroc
La société britannique Revolut, figure montante de la fintech mondiale, s’apprête à franchir une nouvelle étape majeure en posant le pied sur le marché marocain. Après avoir désigné un responsable dédié à ses opérations dans le Royaume, elle a officiellement soumis à Bank Al-Maghrib une demande d’agrément réglementaire.
Selon le quotidien L’Économiste, dans son édition du mardi, Revolut a déjà enclenché l’ensemble des démarches requises, dont le dépôt formel d’un dossier d’autorisation auprès de l’institution monétaire, afin de sécuriser son entrée sur le marché et de lancer ses premiers services financiers.
Pour piloter cette ambitieuse offensive, l’entreprise a nommé, en juillet dernier, Amine Barada — ancien directeur des opérations d’Uber pour l’Europe du Sud et de l’Est — au poste de responsable en chef de ses activités au Maroc, avec pour mission de déployer une stratégie de croissance et d’expansion sur le territoire.
Sur son compte LinkedIn, Amine Barada n’a pas caché son enthousiasme : « Je suis ravi de contribuer au lancement et au développement de Revolut au Maroc, et d’offrir à des millions de Marocains des services financiers innovants et performants. »
Dès avril dernier, plusieurs rapports faisaient déjà état de l’intention de Revolut d’entamer ses opérations dans le Royaume en tant que prestataire de services de paiement électronique, tout en visant l’obtention d’une licence bancaire complète d’ici deux ans.
L’agrément actuellement sollicité ne correspond pas encore à un statut bancaire intégral, mais il permettra à la société de proposer une gamme limitée de services, conformes aux exigences réglementaires locales, ouvrant ainsi la voie à une implantation progressive et structurée.
