Site indépendant d'actualités

Revue de presse de ce lundi 7 juillet

0
L’Opinion

Secteur ferroviaire: le Maroc mise sur le rail pour booster son économie

Le Maroc mise sur l’avenir avec son ambitieux plan de développement ferroviaire, le «Plan Rail Maroc 2040». Pour un investissement colossal de 34,7 milliards d’euros, le pays entend renforcer son intégration territoriale et logistique, et améliorer la qualité de vie de ses citoyens. Ce plan prévoit la construction de 1.300 km de lignes à grande vitesse, l’extension de 3.800 km du réseau conventionnel, et la réhabilitation et l’optimisation de 1.610 km du réseau existant. L’objectif est de connecter 43 villes et 87% de la population marocaine, contre 23 villes et 51% actuellement. Ce projet pharaonique va transformer le paysage ferroviaire du pays et offrir de nouvelles opportunités économiques et sociales. Le succès de ce projet pourrait également positionner le Maroc comme un hub ferroviaire régional majeur.

Distribution: quand le circuit du produit pèse sur l’addition…

Dans un récent avis sur l’état de la concurrence au niveau des circuits de distribution des produits alimentaires, le Conseil de la concurrence a constaté que la consommation dans les grandes surfaces reste majoritairement orientée vers les produits de grande consommation transformés. Autre constat: les épiciers appliquent souvent les prix du fournisseur leader à l’ensemble des marques d’une même catégorie de produits, sans tenir compte des écarts de prix d’achat. En conséquence, les hausses de prix sont immédiatement répercutées, tandis que les baisses sont souvent retardées, le temps d’écouler les stocks. Cela dit, le consommateur ne profite pas pleinement des baisses de prix, et, d’autre part, la concurrence entre fournisseurs est affaiblie, ceux-ci ne pouvant plus utiliser le prix de vente comme levier de différenciation.

Finance participative: Pourquoi n’atteint-on pas le plein régime ?

Avec seulement 2% des actifs bancaires, la finance participative pèse encore bien peu dans le paysage financier marocain. Malgré une croissance annuelle honorable de 16,6%, essentiellement portée par le secteur immobilier, la finance participative doit relever de nombreux défis, notamment en assurant une stricte conformité religieuse, en accélérant sa digitalisation et surtout en s’inscrivant dans les impératifs du financement durable. Lors des Réunions annuelles 2025 du Conseil des services financiers islamiques, tenues récemment à Rabat, les grands argentiers du pays et plusieurs experts internationaux ont dressé un bilan lucide, à l’intersection de l’économie, de la religion et de la politique. Le constat est sans appel : le potentiel de la finance islamique au Maroc reste largement inexploité, et le chemin à parcourir s’annonce encore long.

L’Économiste

Bourse de Casablanca: un tournant stratégique

La Bourse de Casablanca a bouclé le premier semestre 2025 sur une note exceptionnelle. Le MASI a marqué l’une de ses meilleures performances depuis la décennie 2000. Les experts relèvent des signaux de transformation profonde, avec un regain de légitimité du marché actions, et un retour des investisseurs étrangers. La place casablancaise semble entrer dans un cycle de valorisation soutenu. La santé des entreprises cotées, pour sa part, s’améliore.

Al Bayane

La République d’Equateur inaugure son Ambassade à Rabat

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et la ministre équatorienne des Relations extérieures et de la mobilité humaine, Gabriela Sommerfeld, ont procédé, vendredi, à l’inauguration de l’ambassade de la République d’Equateur à Rabat. Dans une allocution prononcée lors de cette cérémonie, Bourita a souligné que l’inauguration de cette ambassade intervient suite à la décision historique de la République d’Equateur d’arrêter toutes relations avec la pseudo « rasd », le 22 octobre 2024, et de consolider sa relation avec le Royaume du Maroc.

Al Ahdath almaghribia

Pas de libéralisation de change du dirham à l’horizon

Le Wali de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri a affirmé qu’il n’y aurait pas de libéralisation du change du dirham à l’horizon. S’exprimant lors d’une conférence de presse tenue en marge du 23ᵉ Forum sur la Stabilité Financière Islamique à Rabat, Jouahri a expliqué que « les conditions de base pour le passage à la troisième étape du processus de libéralisation du dirham ne sont pas réunies », soulignant que son refus de poursuivre le processus de libéralisation complète du taux de change du dirham n’est pas une décision arbitraire de sa part, mais plutôt une position basée sur des bases réalistes liées à la structure de l’économie nationale et le niveau de préparation des acteurs économiques.

Al Alam

Des experts saluent l’approbation par le gouvernement du plafonnement du montant maximal des microcrédits

Le Conseil de gouvernement a adopté le projet de décret n°2.25.450 fixant le montant maximal des microcrédits et les plafonds des fonds reçus par les institutions de microfinance. Ce projet de décret s’inscrit dans le cadre de l’application de l’article 5 de la loi n°50.20 relative au microcrédit, publiée le 29 juillet 2021. Dans ce contexte, l’expert et analyste économique Badr Al Azrak a souligné qu’il s’agit d’une étape importante pour la possibilité d’augmenter le nombre de bénéficiaires de ces fonds, tout en offrant la possibilité de nouveaux financements. Pour sa part, l’économiste Amine Sami, a fait savoir dans une déclaration au quotidien que le plafonnement indique une forte tendance à soutenir les initiatives individuelles et l’économie parallèle, qui n’est pas couverte par les établissements classiques.

Al Akhbar

La Commission nationale de la Commande publique recommande de bien préciser l’ »offre mieux-disante »

La Commission nationale de la Commande publique (CNCP) relevant du Secrétariat général du gouvernement (SGG) a reçu des plaintes d’entreprises qui se sont dites exclues de marchés sans fondement. Les plaignants accusent certains responsables de confier des marchés à des entreprises au motif que leurs offres sont les mieux-disantes, malgré l’existence d’offres moins chères en termes de coût financier. Selon ces plaintes, ces responsables se servent de l’expression «offre la mieux-disante» pour passer des marchés aux entreprises avec lesquelles ils font affaire. Face à cette situation, la CNCP a émis un avis dans lequel elle a appelé à juger mieux-disantes toutes les offres financières des concurrents qui sont conformes au prix de référence. Elle a de ce fait recommandé de définir avec précision la notion de « mieux-disante », prévue à l’article 44 du décret relatif aux marchés publics, afin de lever toute ambiguïté.

Le ministère de l’Intérieur met fin à l’utilisation d’autorisations exceptionnelles dans l’urbanisme

Suite au phénomène généralisé de contournement de la loi pour exploiter les domaines de l’État et les terres collectives à la périphérie des villes en transformant les projets d’investissement en projets immobiliers, le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit a donné des instructions strictes pour abolir l’utilisation des permis de construire exceptionnels. Selon les sources du journal, le ministère de l’Intérieur a décidé de mettre fin à ces autorisations, en décidant d’affecter tous les terrains publics situés à proximité des grandes villes exclusivement aux investissements productifs, notamment les zones industrielles, contrairement à ce qui se pratiquait au cours des dernières années.

Assahra almaghribia

Baraka confirme l’accélération des grands chantiers selon une vision de développement équitable

Les groupes parlementaires de l’opposition à la Chambre des représentants (Mouvement populaire, USFP, PPS et PJD) ont appelé le gouvernement à veiller à ce que toutes les régions du Royaume bénéficient des grands chantiers liés à la préparation de la co-organisation par le Maroc de la Coupe du monde 2030. Dans des questions communes adressées au ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, les parlementaires ont estimé que l’organisation de cette Coupe du monde doit être l’occasion de mettre en place des projets structurants qui tiennent compte de l’équilibre régional, et ne pas se réduire aux seuls grands projets sportifs. En réponse à ces questions, Baraka a souligné que le gouvernement accélère les délais de réalisation des grands chantiers structurants dans le cadre des préparatifs du Royaume pour l’organisation de cette Coupe, conformément aux hautes directives royales qui consacrent cet événement planétaire comme un levier stratégique pour le développement régional et économique.

Assahra almaghribia

Rome: Le Maroc réélu membre du Conseil de la FAO

Le Royaume du Maroc a été réélu, vendredi à Rome, membre du Conseil de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), pour un nouveau mandat couvrant la période allant du 1er juillet 2026 jusqu’à la fin de la 46ème session de la Conférence de l’organisation onusienne, prévue en 2029. Cette réélection, en la personne de l’ambassadeur représentant-permanent du Royaume auprès des agences de l’ONU à Rome, Youssef Balla, a eu lieu dans le cadre de la 44ᵉ session de la Conférence de la FAO, tenue à Rome du 28 juin au 4 juillet courant.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.