Rencontre de haut niveau entre Amina Bouayach et le Secrétaire général des Nations Unies

À l’occasion d’une rencontre de haut niveau tenue ce vendredi 20 juin 2025, Madame Amina Bouayach, Présidente du Conseil national des droits de l’Homme et actuelle Présidente de l’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’Homme (GANHRI), a été reçue par le Secrétaire général des Nations Unies, Monsieur António Guterres. Cette entrevue visait à réaffirmer le rôle stratégique et incontournable que jouent les institutions nationales des droits de l’Homme face aux défis mondiaux croissants.

Lors de cet échange, Madame Bouayach a rappelé avec fermeté que « les droits humains ne sauraient être relégués au second plan : ils doivent constituer une priorité absolue ». Elle a souligné l’importance des institutions nationales, actives dans près de 120 pays, qui recueillent les témoignages des victimes, des acteurs de terrain et des citoyens, traduisant ainsi leurs réalités concrètes dans les sphères de décision tant nationales qu’internationales.

Elle a ajouté que « ces institutions sont des partenaires essentiels pour bâtir un ordre mondial plus équitable et plus juste ». Aujourd’hui, a-t-elle précisé, elles aspirent à renforcer leur rôle afin de replacer les droits humains au cœur de l’agenda global.

Dans le cadre de ce plaidoyer international mené cette semaine à New York, Madame Bouayach a présenté au Secrétaire général une proposition ambitieuse visant notamment à reconnaître officiellement le droit des institutions nationales de participer aux réunions onusiennes à New York, en particulier celles relevant du Conseil économique et social.

Elle a par ailleurs insisté sur la contribution essentielle de ces institutions à l’initiative « UN80 » des Nations Unies, dans un contexte mondial marqué par l’érosion de la légitimité internationale et la recrudescence des conflits. Elle a appelé à un rééquilibrage urgent entre les trois piliers fondateurs de l’ONU : la sécurité, le développement et les droits humains.

Madame Bouayach a également salué le partenariat tripartite exemplaire entre GANHRI, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme et le Programme des Nations Unies pour le développement — une alliance stratégique visant à renforcer les capacités et l’efficacité des institutions nationales, dont la rencontre annuelle s’est achevée ce jeudi, à la veille de son entretien avec le Secrétaire général.

Elle a conclu cet échange en réitérant l’engagement indéfectible de GANHRI en faveur de la défense et de la promotion des droits humains, appelant la communauté internationale à renouveler, sans réserve, son attachement aux principes et aux normes universelles des droits de l’Homme.