Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) a annoncé ce jeudi que Sa Majesté le roi Mohammed VI, en sa qualité de président du Conseil, a approuvé les propositions de nomination à plusieurs postes clés au sein des juridictions du Royaume, dans le cadre de la session de janvier 2025.
Ces nouvelles désignations concernent 17 postes de responsabilité, représentant environ 7 % des fonctions dirigeantes dans les tribunaux marocains. Elles s’inscrivent dans une dynamique continue de rajeunissement des élites judiciaires et de renforcement de l’efficacité institutionnelle.
Des nominations importantes à différents niveaux
Les postes validés couvrent plusieurs échelons de la hiérarchie judiciaire :
6 présidents de cours d’appel,
1 procureure générale auprès d’une cour d’appel commerciale,
5 présidents de tribunaux de première instance,
5 procureurs du Roi exerçant dans des juridictions de première instance.
Une avancée en matière d’égalité et de renouvellement
Parmi les faits marquants de cette session, on note l’intégration de trois femmes magistrates à des postes de responsabilité, dont une pour la première fois. Cette évolution témoigne de la volonté affirmée du Conseil de renforcer la représentativité féminine et de favoriser l’égalité d’accès aux fonctions dirigeantes au sein de la magistrature.
Par ailleurs, deux magistrats accèdent pour la première fois à la tête d’une juridiction, illustrant l’engagement du Conseil en faveur du renouvellement des profils et de la valorisation des compétences émergentes.
Un engagement fort autour de l’éthique et de la responsabilité
Dans son communiqué, le CSPJ adresse ses félicitations aux magistrats nouvellement nommés pour la confiance royale placée en eux. Il les exhorte à faire preuve de rigueur, d’intégrité et d’un sens aigu des responsabilités, tout en veillant au respect des garanties d’un procès équitable, au traitement rapide des dossiers et à l’exécution efficace des décisions judiciaires.
Ces nominations s’inscrivent dans la continuité des réformes engagées depuis plusieurs années pour moderniser le système judiciaire marocain. Elles visent à adapter la gouvernance judiciaire aux attentes des citoyens, tout en consolidant l’indépendance, la transparence et la performance des juridictions.