Mbarka Bouaida, coordinatrice régionale du Rassemblement National des Indépendants (RNI) dans la région de Guelmim-Oued Noun et présidente de son conseil régional, a affirmé que le différend artificiel autour du Sahara marocain approche de son épilogue, grâce aux projets de développement en cours dans les provinces du Sud et aux percées diplomatiques notables enregistrées par le Royaume.
S’exprimant ce samedi lors d’une rencontre du RNI, Mme Bouaida a écarté toute remise en question de la gestion régionale qu’elle assure, balayant les accusations de contre-performance. Elle a souligné que les tournées du parti ne sont pas des opérations ponctuelles, mais bien un travail de terrain continu, initié depuis l’accession d’Aziz Akhannouch à la tête du RNI. « Ce contact direct avec les citoyens est, à nos yeux, la vocation première d’un parti politique responsable », a-t-elle déclaré.
Mme Bouaida a rappelé que l’année en cours coïncide avec le cinquantenaire de la Marche Verte, dans un contexte marqué par des avancées diplomatiques majeures sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et qui ouvrent la voie à une résolution définitive du conflit artificiel autour du Sahara.
Elle a mis en lumière l’intérêt particulier que le Roi accorde aux provinces du Sud à travers le nouveau modèle de développement, qu’elle qualifie de véritable levier de transformation territoriale. À ce titre, elle a salué le chantier emblématique de la voie express Tiznit–Dakhla, qui renforce l’unité territoriale et l’intégration économique du Royaume du nord au sud.
Évoquant les réalisations dans la région de Guelmim-Oued Noun, la présidente a souligné que celle-ci connaît une dynamique tangible, marquée par la mise en œuvre de projets structurants et l’émergence d’une vision de développement claire, inscrite dans le long terme. Selon elle, « la région a su se positionner non seulement à l’échelle nationale, mais également sur le plan international ».
Mme Bouaida a également appelé à la fierté collective face aux progrès accomplis, notamment dans les domaines de la santé, des infrastructures routières et des grands chantiers de transformation. Elle a invité les militants du parti à défendre ce bilan avec force, affirmant : « Ce que nous réalisons est reconnu par l’État marocain, le gouvernement et la communauté internationale. »
Réfutant les critiques selon lesquelles la région manquerait d’accompagnement, elle a rétorqué : « À ceux qui nient l’évidence, je réponds : cela relève de la mauvaise foi. » Elle a estimé que, malgré les défis, le bilan reste « considérable », notamment grâce au soutien actif du gouvernement.
En outre, Mme Bouaida a insisté sur le fait que la région de Guelmim-Oued Noun est en pleine mutation. Elle a exprimé sa gratitude à M. Akhannouch, en tant que chef du parti et chef du gouvernement, et a exhorté l’exécutif à accorder une attention accrue à cette région, qui souffre encore de certains manques structurels nécessitant un engagement renforcé.