Site indépendant d'actualités

Des hackers algériens exposent des données sensibles d’institutions marocaines à la vente (photos)

0

Les fuites d’informations sensibles concernant des entreprises marocaines, orchestrées par un groupe de hackers algériens, se poursuivent, alors que le silence officiel persiste quant à la véracité des données divulguées. Ce groupe, actif sur un forum de piratage spécialisé, a revendiqué la responsabilité d’une intrusion ayant affecté plus de 140 000 comptes liés à des institutions marocaines, notamment des banques, des entreprises de télécommunications, des agences gouvernementales, des universités, ainsi que des entreprises industrielles et de services, sans oublier des médias.

D’après les informations publiées sur des plateformes dédiées à la cybercriminalité, consultées par Aswat, des pirates ont réussi à pénétrer les serveurs de l’entreprise américaine Oracle, utilisée par de nombreuses sociétés marocaines. Ces derniers ont annoncé leur intention de vendre les données volées, précisant que toute entité, y compris Oracle elle-même, désireuse de retirer ces informations de la liste, devait entrer en contact avec eux et payer une somme en échange de leur suppression. Les informations en question, qui auraient été partiellement récupérées par les hackers algériens, sont désormais mises en vente par ceux-ci sur des forums spécialisés.

L’attaque, selon les mêmes sources, a ciblé les environnements LDAP et SSO, permettant ainsi aux intrus d’accéder à des mots de passe, des clés de cryptage, des certificats de sécurité et des identifiants de connexion concernant des institutions sensibles, soulevant ainsi des interrogations sur d’éventuelles intrusions dans d’autres organismes utilisant les serveurs Oracle, comme la Caisse Nationale de Sécurité Sociale et le Ministère de l’Insertion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences.

Les données divulguées, disponibles sur le groupe de pirates algériens JabaROOT sur l’application Telegram, incluent des informations sur les déclarations salariales de grandes institutions, parmi lesquelles des banques renommées telles que CIH Bank et BMCE, des agences gouvernementales comme les Ministères de l’Économie et des Finances et des Postes, ainsi que des universités et centres de recherche, notamment l’Université Mohammed VI Polytechnique et l’Université Mohammed V. Les secteurs des télécommunications et de la technologie sont également concernés, avec des entreprises comme inwi et Maroc Telecom.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.