Les cinq syndicats les plus représentatifs du secteur de l’éducation au Maroc (UMT, CDT, UGTM, FNE, FDT) ont publié un communiqué commun dans lequel ils fustigent la “politique de temporisation et de tergiversation” adoptée par le ministère de l’Éducation nationale concernant la mise en œuvre des accords antérieurs et les dossiers en suspens.
Les syndicats expriment leur vif mécontentement face aux retards accumulés dans l’application des dispositions des accords des 10 et 26 décembre 2023, ainsi que de celles de l’accord du 26 avril 2011, tenant le ministère pour responsable du non-respect des engagements pris envers les professionnels de l’enseignement.
Affirmant leur attachement à un dialogue sectoriel sérieux et responsable, les syndicats exigent une clarification quant au sort de ces négociations et réclament un calendrier précis pour la mise en œuvre du nouveau statut de base.
Dans un geste d’escalade, les syndicats annoncent la tenue d’une conférence de presse afin d’exposer les derniers développements du dialogue social, tout en laissant entendre un programme national de mobilisation et d’action unitaire visant à faire pression sur le ministère pour qu’il honore ses engagements envers la communauté éducative.
Ils appellent l’ensemble des professionnels de l’enseignement à se mobiliser massivement et à se préparer à d’éventuelles actions de protestation, insistant sur la nécessité d’une unité syndicale forte pour contrer ce qu’ils considèrent comme un mépris du devenir de l’école publique.