Des milliers de marocains manifestent pour Gaza contre le génocide et le blocus israélien
L’Instance marocaine de soutien aux causes de la Oumma a organisé, vendredi 28 mars, une série de rassemblements à travers plusieurs villes du royaume, immédiatement après la prière hebdomadaire. Pour la 69ᵉ semaine consécutive, ces manifestations ont réaffirmé l’exigence d’une mobilisation urgente en faveur des Palestiniens de Gaza et de l’acheminement de l’aide humanitaire vers l’enclave assiégée.
Des milliers de Marocains ont ainsi convergé vers ces rassemblements solidaires, dénonçant avec force les tentatives de déplacement forcé des Palestiniens de Gaza. De Tanger à Meknès, en passant par Fqih Ben Salah, Oued Zem, Taroudant et Jerada, plusieurs villes ont été le théâtre d’une indignation populaire massive.
Brandissant des banderoles en soutien aux factions de la résistance palestinienne et saluant la résilience du peuple de Gaza, les manifestants ont également scandé des slogans condamnant la poursuite du génocide israélien qui a déjà fait des milliers de victimes, entre martyrs et blessés.
Parmi les cris de ralliement résonnait notamment : « Gaza, ils l’ont vendue ! Ô Miséricordieux, viens en aide ! » et « Notre Jérusalem, toujours dans nos cœurs ».
Depuis la reprise de son offensive génocidaire sur Gaza, le 18 mars dernier, jusqu’au matin du jeudi 27 mars, Israël a fauché la vie de 855 Palestiniens et blessé 1 869 autres, majoritairement des femmes et des enfants, selon les chiffres du ministère de la Santé gazaoui.
Sous un soutien inconditionnel des États-Unis, Israël mène, depuis le 7 octobre 2023, une campagne d’extermination qui a fait plus de 164 000 victimes palestiniennes, entre morts et blessés, dont une écrasante majorité d’enfants et de femmes, ainsi que plus de 14 000 disparus.
Sous blocus depuis 18 ans, la bande de Gaza est aujourd’hui un champ de ruines. Près de 1,5 million de ses 2,4 millions d’habitants se retrouvent sans abri, après la destruction massive de leurs habitations. L’enclave est désormais à l’aube d’une famine généralisée, aggravée par la fermeture hermétique des points de passage, empêchant toute entrée d’aide humanitaire.
