Alors que les réserves en eau s’orientaient vers un niveau similaire à celui de l’année dernière, les précipitations enregistrées en mars ont considérablement amélioré la situation des barrages au Maroc. Le taux de remplissage global a ainsi atteint 34,8% au 16 mars 2025, contre 26,6% à la même période en 2024, selon les données du ministère de l’Équipement et de l’Eau.
En chiffres, cela représente un volume total de 5.861 millions de mètres cubes, soit une hausse de 8,2 points de pourcentage (+1.568 millions de m³) par rapport aux 4.293,72 millions de m³ enregistrés l’an dernier. Certains barrages ont même atteint leur capacité maximale, comme ceux d’Oued Za, Nakhla, Chefchaouen, Bouhouda et Sidi Saïd Maâchou. D’autres affichent un taux de remplissage supérieur à 90%, notamment Charif Al Idrissi (98,6%), Oued El Makhazine (91,7%), Daourat sur l’Oum Er-Rbia (92,7%) et Allal Al Fassi (93,8%) dans la région de Fès-Meknès.
Parmi les infrastructures les plus impactées, le barrage Al Wahda, le plus grand du pays, a enregistré une augmentation significative de 116 millions de mètres cubes, portant son taux de remplissage à 47,2%. De son côté, le barrage Sidi Mohamed Ben Abdellah, essentiel pour l’alimentation en eau potable de la capitale et ses environs, a vu son volume grimper de 13,2 millions de mètres cubes, atteignant un taux de remplissage de 51,8%.
L’amélioration des réserves hydriques devrait se poursuivre dans les jours à venir grâce aux précipitations attendues dans plusieurs régions du pays. Ces apports en eau sont essentiels pour garantir l’approvisionnement en eau potable, ainsi que pour les usages agricoles et industriels.
