Site indépendant d'actualités

Journée Internationale des Femmes : La liberté des marocaines, entre avancées et obstacles

0

Ce Samedi 8 mars, nous célébrons la Journée Internationale des Femmes, un événement où les réseaux sociaux se parent de rose et de fleurs. Toutefois, au-delà de la splendeur de cette couleur éclatante, la femme marocaine, dans certaines régions et au sein de certaines communautés, demeure prisonnière d’une forme d’esclavage symbolique, marquée par des contraintes sociales et des traditions archaïques, malgré les avancées en matière de droits des femmes qui sont régulièrement mises en avant ces dernières décennies.

Au fil des dernières années, les plateformes sociales ont été le témoin de nombreuses histoires et vidéos documentant les souffrances persistantes des femmes. Parmi les réalités les plus marquantes, figure la domination masculine des sphères familiales et sociales. Dans certains milieux, la femme est souvent perçue comme un être subordonné, dont la mission principale se limite à servir la famille et l’homme, sans pouvoir prendre de décisions importantes concernant sa propre vie.

Cette situation entretient une forme d’esclavage social qui restreint les opportunités de la femme et éteint ses aspirations à l’accomplissement personnel. Chaque débat sur les droits des femmes voit surgir des voix conservatrices et enragées, rejetant l’évolution, ancrées dans des traditions d’un autre temps. Ces voix cherchent à maintenir la femme dans une position de vulnérabilité face aux défis de la vie professionnelle, en réaffirmant des stéréotypes tels que : « On vous a dit que la place de la femme est dans la cuisine. »

D’un autre côté, l’État, à travers ses institutions, œuvre sans relâche pour promouvoir les droits des femmes. Parmi ses réalisations notables, on compte les réformes récentes du Code de la famille.

Cependant, les défis qui maintiennent la femme marocaine dans une position de défense constante sont liés à une mentalité bien ancrée chez certains individus. Ces derniers s’accrochent fermement à des principes rigides, redoutant tout changement susceptible de déstabiliser, selon eux, les fondements de la famille ou de nuire aux intérêts collectifs de la société.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.