Une chaîne américaine : le régime algérien change de cap et reconnaît Israël comme un État
Une chaîne américaine révèle un revirement spectaculaire dans la politique algérienne à l’égard d’Israël : le régime, jadis virulent envers l’État hébreu, a franchi un pas décisif en reconnaissant Israël comme un « pays », après des années de le désigner comme une « entité sioniste ». Ce changement de posture représente un véritable bouleversement, tant sur le plan diplomatique qu’idéologique, soulignant un virage à 180 degrés dans la politique extérieure de l’Algérie.
La chaîne « Al-Hurra » a scruté avec attention cette évolution surprenante du régime militaire algérien, qui, jusqu’à récemment, faisait de la dénonciation d’Israël une de ses priorités. Les déclarations officielles de l’État algérien étaient marquées par des discours virulents, qualifiant Israël de « l’entité sioniste » et affirmant son opposition farouche à toute forme de normalisation des relations. Un tel positionnement s’inscrivait dans une politique de soutien à la cause palestinienne et dans une solidarité manifeste avec les nations arabes et musulmanes en lutte contre l’État israélien.
Cependant, ces derniers mois ont vu un changement de ton frappant. Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a exprimé publiquement la disposition de l’Algérie à reconnaître l’État d’Israël, sous réserve de la mise en œuvre d’une solution à deux États, un principe déjà soutenu par la communauté internationale. Un tel rapprochement représente non seulement un changement radical de la part du régime algérien, mais aussi une ouverture inédite vers un éventuel rétablissement des relations diplomatiques avec Israël.
Ce retournement de situation, aussi étonnant qu’il soit, soulève des interrogations au sein de la sphère politique et diplomatique. Il témoigne d’une évolution des priorités stratégiques du régime algérien, désormais plus enclin à réévaluer ses alliances et ses relations internationales, peut-être en réponse à des défis internes et à un contexte régional en mutation. Cette nouvelle position pourrait marquer le début d’une phase de réconciliation diplomatique avec Israël, et pourrait avoir des répercussions significatives sur la dynamique politique et économique de l’Afrique du Nord.
Le changement dans la rhétorique officielle algérienne est donc perçu comme un tournant majeur dans la politique étrangère du pays, un signe que les lignes traditionnelles, longtemps figées, pourraient se déplacer sous l’effet de facteurs internes et externes. L’Algérie semble prête à réexaminer ses rapports avec Israël, et à s’engager dans une normalisation partielle des relations, tout en maintenant son soutien aux droits des Palestiniens et aux principes d’une paix juste et durable dans la région.
