Parlement européen : l’extrême gauche et l’Algérie ciblent le Maroc, Mariani dénonce des manœuvres déstabilisatrices
L’extrême gauche européenne, en connivence manifeste avec l’Algérie, relance ses offensives contre le Maroc au sein du Parlement européen. L’invitation de membres du Front Polisario au sein du Monitoring Group Maghreb de la Commission du Commerce International a déclenché une vive controverse, notamment portée par l’eurodéputé français Thierry Mariani (Rassemblement National). Ce dernier a fermement dénoncé une démarche qu’il juge attentatoire à la souveraineté du Royaume et nuisible aux relations euro-marocaines.
Des accusations lourdes contre le Front Polisario
Dans une intervention virulente, Thierry Mariani a rappelé le passif controversé du Front Polisario, qualifié de « milice soutenue par l’Algérie », accusée de chercher à déstabiliser le Maroc. Il a souligné des éléments troublants, tels que les violences survenues à Smara en 2023, les connexions avec des groupes islamistes radicaux et le détournement de l’aide humanitaire dans les camps de Tindouf.
Mariani a également invoqué l’article 10 du règlement intérieur du Parlement européen, exigeant de ses membres qu’ils préservent la dignité et la réputation de l’institution. « L’invitation de représentants du Front Polisario compromet la crédibilité de notre Parlement et met en péril les relations stratégiques avec un partenaire clé comme le Maroc », a-t-il affirmé.
Une instrumentalisation idéologique ciblant Rabat
Cette invitation s’inscrit dans un contexte d’attaques récurrentes portées par des groupes politiques comme Les Verts et l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates, qui multiplient les accusations à l’encontre du Royaume. Mariani a dénoncé une instrumentalisation idéologique favorisée par la complicité entre l’Algérie et une frange de l’extrême gauche européenne.
Un récent rapport de la commission INGE2, consacré à l’ingérence étrangère dans l’Union européenne, illustre ces offensives. Si le texte initial portait principalement sur la Russie et la Chine, des amendements ciblant le Maroc y ont été intégrés, mentionnant le Royaume à 16 reprises et appelant à des sanctions qu’il juge infondées.
Des relations euro-marocaines menacées
Ces attaques répétées contre Rabat risquent d’affaiblir les liens stratégiques entre l’Union européenne et le Maroc, en particulier dans les domaines économique, sécuritaire et migratoire. Pour Thierry Mariani, le Maroc demeure un « partenaire essentiel » dont les contributions à la stabilité régionale et à la coopération méditerranéenne ne peuvent être ignorées.
En conclusion, l’eurodéputé a mis en garde contre les dérives idéologiques et géopolitiques qui sapent l’intégrité du Parlement européen. En ouvrant ses portes à une organisation déstabilisatrice, l’institution compromet son impartialité et nuit à son rôle sur la scène internationale.