El Bouari : Le gouvernement déploie des mesures d’urgence pour maîtriser les prix et soutenir l’approvisionnement
Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural, des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, a souligné que le gouvernement a déployé des efforts considérables pour garantir un approvisionnement continu et maîtrisé des marchés, tout en assurant un contrôle rigoureux des prix des produits alimentaires de base. Cette démarche vise à faire face aux défis rencontrés par notre pays au cours des dernières années, en raison des bouleversements mondiaux complexes.
Lors d’une séance des questions orales à la Chambre des représentants, ce lundi, El Bouari a affirmé que le gouvernement porte une volonté collective de se concentrer sur les solutions et de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger le pouvoir d’achat des citoyens. Il a précisé qu’un certain nombre de prix de produits ont enregistré une baisse sur les marchés par rapport à l’année précédente.
Le ministre a insisté sur le fait que les efforts déployés par le ministère de l’Agriculture ont permis de surmonter certains effets négatifs, notamment en maintenant le contrôle des prix de la majorité des produits agricoles cette année.
Dans ce cadre, il a ajouté que le gouvernement a mis en œuvre plusieurs mesures, telles que la mise en place d’un programme d’urgence soutenant les semences et les plants des produits de base (céréales, légumes essentiels, betterave sucrière), ainsi que le soutien aux engrais azotés. De plus, des mesures ont été prises pour suspendre les droits de douane et la taxe sur la valeur ajoutée appliquée sur l’importation de veaux, moutons, chèvres et chameaux, tout en suspendant les droits de douane et la TVA concernant l’importation de viandes rouges de bovins, moutons, chèvres et chameaux, afin de garantir un approvisionnement normal du marché intérieur et favoriser la baisse des prix.
El Bouari a également rappelé que le ministère a pris la décision de prohiber l’abattage des vaches femelles destinées à la reproduction pour préserver le cheptel national, en plus de l’exonération des droits de douane sur les poussins d’un jour, ainsi que sur les équipements de réfrigération et les unités de production, tout en favorisant la création d’unités de séchage des déchets de volaille.
Selon le ministre, ces mesures ont permis de réduire les prix des légumes de base sur les marchés et d’alléger la pression sur le cheptel national, avec l’importation de près de 167 000 têtes de bovins, 96 000 têtes de moutons, 1 720 tonnes de viande, et une augmentation des quantités importées de mères poussins de poulets de chair et de dindes, avec une hausse de plus de 17 % par rapport à l’année précédente.