Le samedi 18 janvier, Salamou Mohammed Fadel El Boubari, commandant des unités de terrain du Polisario, a été neutralisé lors d’un bombardement par drones marocains TB-2 dans la zone tampon d’Al Haouza, à environ 200 km à l’est de Laâyoune. Cette opération a également coûté la vie à plusieurs miliciens séparatistes, selon l’Observatoire Atlas de la défense et de l’armement.
El Boubari, connu pour ses appels à des opérations terroristes sur le sol marocain et ses vidéos menaçantes contre le Royaume, a été ciblé alors qu’il tentait, avec un groupe de combattants, de pénétrer dans la zone tampon. Parmi les autres victimes figurent El Wafi Mokhtar Ahmida et Bibo En-najm, des cadres du mouvement séparatiste soutenu par l’Algérie.
Cette frappe intervient au lendemain de la diffusion par les médias du Polisario d’une vidéo prétendant montrer des attaques contre l’armée marocaine. Elle constitue un coup dur pour le commandement du Polisario, qui subit des pertes régulières depuis la rupture de l’accord de cessez-le-feu de 1991, annoncée par les séparatistes en novembre 2021.
Le 11 janvier, les Forces armées royales (FAR) avaient déjà neutralisé un autre groupe de miliciens près de Bir Lahlou, éliminant plusieurs membres du Polisario venus d’Algérie. Une frappe unique avait détruit deux véhicules et tué quatre miliciens.
Les FAR ont intensifié leurs opérations depuis la reprise des hostilités, tout en affirmant leur attachement à l’accord de cessez-le-feu de 1991. Elles se réservent toutefois le droit de riposter à toute provocation, comme l’a prouvé l’opération d’Al Haouza. Cette série de frappes vise à sécuriser le territoire marocain et à contrer les incursions des milices séparatistes dans la zone tampon.