Des députés français soutiennent la marocanité du Sahara : Notre interlocuteur, c’est Rabat, pas le Front Polisario ! « vidéo »
Dans un contexte international marqué par des tensions géopolitiques croissantes, la décision de la Cour de justice de l’Union européenne, rendue le 4 octobre dernier, a suscité des inquiétudes parmi les parlementaires français. L’annulation des accords agricoles et de pêche entre l’Union européenne et le Maroc est perçue comme un coup dur, non seulement pour les pêcheurs français, mais aussi pour l’ensemble du continent européen, qui a besoin d’alliés fiables en Méditerranée.
Nicolas Bay et plusieurs autres députés français ont réaffirmé clairement leur position sur la souveraineté marocaine du Sahara occidental. Selon eux, la décision récente de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), qui a annulé les accords agricoles et de pêche entre l’UE et le Maroc, ne fait qu’affaiblir le lien de confiance entre le Royaume du Maroc et l’Europe.
Ils estiment que cette décision compromet délibérément les relations stratégiques entre les deux partenaires, à un moment où la stabilité en Méditerranée et la lutte contre le terrorisme nécessitent une coopération plus étroite.
« Notre interlocuteur, c’est Rabat, pas les miliciens du Front Polisario au service d’Alger », ont-ils déclaré fermement, rappelant leur soutien indéfectible à l’intégrité territoriale du Maroc et leur rejet de toute reconnaissance institutionnelle de groupes séparatistes financés par des puissances hostiles comme l’Algérie.
Historiquement, les grandes puissances s’accordent à reconnaître les droits souverains du Maroc sur son territoire. Le séparatisme terroriste, porté par le Front Polisario, devrait logiquement disqualifier ce mouvement de toute reconnaissance institutionnelle. Pourtant, la décision de la Cour semble aller à l’encontre de ce principe fondamental.
Les députés français au Parlement européen ont souvent observé que la Cour de justice balayait d’un revers de main des concepts essentiels tels que la souveraineté nationale et la continuité historique des territoires. Ce revirement idéologique, plus que juridique, a profondément blessé le royaume du Maroc, qui se voit ainsi pénalisé au nom de considérations idéologiques.
Cette décision compromet gravement le rapport de confiance entre le Maroc et l’Europe, alors que les deux parties partagent des objectifs communs : approfondir les relations diplomatiques, améliorer les échanges économiques et lutter ensemble contre l’immigration clandestine et le terrorisme. De manière alarmante, la Cour a affirmé que les Sahraouis seraient mieux servis par le soutien du Front Polisario que par un partenariat économique avec l’Europe, ignorant les preuves des détournements d’aide humanitaire par ce groupe, souvent en complicité avec le gouvernement algérien.
L’Algérie, en célébrant cette décision, démontre une fois de plus son rôle en tant que principal soutien des mouvements qui menacent l’intégrité territoriale du Maroc. La Cour de justice envoie ainsi un signal préoccupant : les puissances cherchant à perturber les relations économiques européennes peuvent espérer un soutien, au détriment de la stabilité et de la crédibilité de nos nations.
Face à cette situation, les parlementaires européens, notamment ceux impliqués dans les commissions de commerce international, l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée, et la délégation pour les relations avec le Maghreb, restent fermes sur leur position : leur interlocuteur est le Maroc, et non les miliciens du Front Polisario, qui agissent au service des intérêts algériens.
Le Sahara occidental est marocain.
Par sa décision, la CJUE entrave de manière délibérée le rapport de confiance entre le Maroc et l’Europe.
Notre interlocuteur c’est Rabat, pas les miliciens du Front Polisario au service d’Alger !
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— Nicolas Bay (@NicolasBay_) October 9, 2024