Adidas a récemment dévoilé les nouveaux maillots de l’équipe nationale algérienne de football, marquant un tournant après la polémique de 2022 liée à l’utilisation du motif du zellige marocain. Cette fois-ci, aucun motif marocain n’apparaît sur les tuniques, évitant ainsi de raviver les tensions.
L’incident remonte à 2022, lorsque l’équipementier allemand avait présenté des maillots qui incorporaient des motifs ressemblant au zellige marocain, ce qui avait provoqué une vive réaction au Maroc. Le Président du Club des avocats du Maroc, Mourad Elajouti, avait rapidement pris en charge l’affaire, envoyant une mise en demeure à Adidas au nom du ministère de la Culture, exigeant le retrait de cette collection jugée comme une appropriation culturelle.
Deux ans plus tard, Adidas a choisi une approche différente pour les nouveaux maillots de l’équipe algérienne, évitant soigneusement tout emprunt au patrimoine marocain. Les nouveaux modèles s’inspirent du Karakou, un vêtement traditionnel brodé datant du 19e siècle, époque où Alger était sous la régence ottomane.
Cette démarche satisfait à la fois Adidas, qui évite toute nouvelle polémique, et le peuple algérien, qui peut célébrer un maillot reflétant son propre héritage. Toutefois, cette affaire souligne une fois de plus l’importance des sensibilités culturelles dans la conception de produits symboliques comme les maillots de football.
Malgré les excuses d’Adidas en 2022, exprimant son respect envers le peuple et les artisans marocains, cette affaire semble définitivement close… du moins jusqu’à la prochaine controverse.