Ouverture de la session ordinaire du Parlement africain à Johannesburg en présence de députés marocains
La troisième session ordinaire de la sixième législature du Parlement africain, organe législatif de l’Union africaine, a été officiellement inaugurée aujourd’hui lundi au siège de l’institution à Johannesburg, en présence de délégations de nombreux pays, dont le Maroc.
Le Parlement marocain est représenté à cette session par Hanaa Benkhir de l’Union générale des travailleurs du Maroc, Leila Dahi du Rassemblement national des indépendants, Khadija Arouhal du Parti du progrès et du socialisme, et Abdessamad Haiker du Parti de la justice et du développement.
Les nouveaux membres du Parlement africain ont prêté serment lors de la séance d’ouverture. La réunion, qui se poursuivra jusqu’au 5 juillet dans le cadre du 20e anniversaire de la création du Parlement africain, sera marquée par les réunions des 11 commissions permanentes de cet organe législatif africain.
Le programme prévoit également un certain nombre de conférences et de réunions-débats, notamment sur le rôle du Parlement africain, les progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’Agenda 2063 et de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), la situation de la sécurité et de la paix en Afrique, ainsi que le changement climatique et les questions de genre.
Cette session plénière se déroule sous le thème de l’Union africaine pour 2024 : « Une éducation africaine adaptée au 21e siècle : construire des systèmes éducatifs résilients pour promouvoir l’accès à un apprentissage inclusif et à une vie de qualité appropriée pour l’Afrique. »
Outre les parlementaires africains, cette session ordinaire verra la participation de représentants de gouvernements, d’organisations de la société civile, d’organes et d’institutions de l’Union africaine, d’agences des Nations unies et du corps diplomatique.
Le Parlement africain, organe consultatif de l’Union africaine, est composé de députés des États membres de l’Union. Il a été créé en 2004 conformément à l’article 5 de l’acte constitutif de l’Union africaine. Chaque État membre est représenté par cinq parlementaires, dont au moins une femme, issus des partis de la majorité et de l’opposition. Ces représentants sont élus ou nommés par leurs parlements ou leurs organes législatifs nationaux.