Le président iranien est décédé dans le crash de son hélicoptère survenu dimanche 19 mai au nord-ouest du pays, dans une région montagneuse et sous des conditions météorologiques extrêmement mauvaises.
Ce lundi matin, le gouvernement iranien a confirmé le décès du président Ebrahim Raïssi dans cet accident d’hélicoptère. «Le président du peuple iranien, travailleur et infatigable, […] a sacrifié sa vie pour la nation», a déclaré le gouvernement. «Nous assurons à la nation loyale que, avec l’aide de Dieu et le soutien du peuple, il n’y aura pas la moindre perturbation dans l’administration du pays», a-t-il ajouté.
Plusieurs médias iraniens et le vice-président Mohsen Mansouri, sur X (anciennement Twitter), avaient annoncé plus tôt ce lundi la mort du président Ebrahim Raïssi et du ministre des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian dans l’accident de leur hélicoptère survenu la veille dans le nord-ouest de l’Iran. L’information a été relayée par l’agence Mehr et le journal gouvernemental Iran Daily, en attendant une déclaration officielle après la découverte de l’épave de l’hélicoptère à l’aube.
Plus tôt dans la nuit, la télévision d’État avait indiqué que les secours n’avaient détecté «aucun signe» de vie humaine dans l’appareil qui s’était écrasé dimanche dans le nord-ouest de l’Iran. Quelques heures avant, il avait été annoncé que l’hélicoptère avait été retrouvé, mais aucune information sur le sort du Président et des autres passagers n’avait été communiquée. La nuit et des conditions météorologiques difficiles, avec de la pluie et un brouillard épais, compliquaient les recherches. Les débris de l’hélicoptère ont été repérés sur le flanc d’une montagne, comme le montre une photo publiée par les médias. «L’hélicoptère du Président a été localisé. Les secours s’approchent du site du crash. […] La situation n’est pas bonne», a déclaré le chef du Croissant-Rouge, Pirhossein Koolivand.
Les opérations de recherche, menées non loin de la frontière azerbaïdjanaise, avaient déjà duré plusieurs heures. Toutes les ressources de l’armée iranienne ainsi que des gardes révolutionnaires avaient été mobilisées par le chef d’état-major de l’armée, le général Mohammad Bagheri, pour localiser le site du crash, qualifié par les médias d’État iraniens de «crash» après avoir parlé d’«atterrissage d’urgence» pendant plusieurs heures.
Le président iranien Ebrahim Raïssi voyageait avec son ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, le gouverneur de la province et le principal imam de la région. Deux autres hélicoptères, faisant partie du convoi présidentiel, avaient atterri sans encombre à Tabriz, une grande ville du nord du pays, dimanche matin. Le troisième appareil n’a jamais atteint sa destination.