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Espagne : Débunking des prétendus échanges audio impliquant l’épouse du Premier ministre et des ministres marocains

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Le média espagnol spécialisé dans la détection des fausses informations a confirmé que les prétendus échanges audio entre l’épouse du Premier ministre espagnol Pedro Sánchez et des ministres marocains, ainsi qu’un banquier marocain, concernant un transfert de fonds présumé vers un compte offshore, sont purement fictifs.

Selon le média espagnol spécialisé dans le dévoilement des fausses nouvelles, Maldita.es, il n’y a jamais eu de versement d’argent de la part des autorités marocaines sur le compte de Begoña Gómez, l’épouse du Premier ministre espagnol, dans un paradis fiscal.

Begoña Gómez est au centre d’une campagne de désinformation suite à l’ouverture d’une enquête préliminaire pour trafic d’influence et corruption à son encontre. Ces allégations auraient pu avoir un impact politique majeur en Espagne, étant donné que le chef du parti socialiste avait menacé de démissionner.

Les accusations impliquant le Maroc révèlent une hostilité tenace de certains milieux espagnols envers le Royaume, opposés à tout rapprochement entre les deux pays.

Face à ces calomnies, le média Maldita a examiné attentivement les prétendues conversations entre Begoña Gómez, des hauts fonctionnaires marocains et un banquier local, cherchant à identifier la source de ces accusations graves.

Le média espagnol de vérification affirme qu’il n’existe aucune preuve des conversations présumées entre Begoña Gómez et les responsables marocains. Les documents en circulation ne sont pas officiels et il n’y a aucune preuve de l’existence des enregistrements audio prétendument transcrits et diffusés.

Dans cette mise en scène, Begoña Gómez aurait exprimé ses craintes quant à la divulgation d’un compte présumé aux Bahamas, bien que ce compte ne serait pas à son nom mais à celui d’un prête-nom.

En résumé, il n’y a aucune preuve tangible des enregistrements audio qui démontreraient un prétendu complot de corruption impliquant Begoña Gómez et le Premier ministre Pedro Sánchez. Le document en circulation n’est pas authentique mais une transcription présumée.

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