Le Chef de gouvernement Aziz Akhannouch a affirmé qu’il n’était pas question d’une année blanche pour les étudiants en médecine et en pharmacie, soulignant que certaines demandes de ces derniers ne pouvaient être acceptées par le gouvernement.
Lors d’une interview exclusive accordée aux chaînes « Al Aoula » et « 2M » le jeudi 25 avril 2024, Akhannouch a expliqué que sur les 50 demandes soumises par les étudiants, 45 avaient été traitées par le gouvernement. Il a précisé que cinq demandes étaient encore en suspens, notamment celles concernant la réduction de la durée des études de sept à six ans.
Il a exprimé son étonnement face à l’absence des étudiants en cours et au boycott des examens, alors qu’il ne restait que cinq points de désaccord sur cinquante.
Le Chef de gouvernement a souligné qu’il n’y aurait pas d’année blanche, car les enseignants continuent de donner des cours chaque matin et que les universités restent ouvertes.
Il a noté que trois mille étudiants assistent aux cours et passent des examens chaque jour, et a appelé les autres à les rejoindre. Akhannouch a réitéré que le gouvernement était ouvert au dialogue, mais a souligné que certains points ne pouvaient être acceptés.
Il a insisté sur le fait que la question de la formation était d’intérêt public et a encouragé les boycotteurs à retourner en classe, affirmant qu’aucun problème ne pouvait être résolu dans le futur.
Le Chef de gouvernement a également défendu la réduction de la durée des études à six ans, arguant que cela favorisait l’ouverture et le dialogue positif. Il a précisé qu’il laissait aux ministres responsables du secteur le soin de détailler cette question.