Casablanca : Le feuilleton Boudrika continue, et le Ministère de l’Intérieur impose un ultimatum
Dans une nouvelle évolution du dossier relatif à l’absence de Mohamed Boudrika, Président du Conseil d’arrondissement de Mers Sultan à Casablanca, le Ministère de l’Intérieur a notifié à Boudrika un délai de sept jours pour reprendre ses fonctions à la tête du Conseil. Cette décision s’accompagne d’une injonction de justifier son absence prolongée.
Une correspondance officielle, émanant du Gouverneur de la Préfecture des arrondissements de Mers Sultan, stipule que « les informations à la disposition des autorités locales font état de votre interruption de vos fonctions au sein du Conseil d’arrondissement de Mers Sultan depuis la session ordinaire de janvier 2024, tenue le 10 janvier 2024, jusqu’à ce jour, sans que les services de tutelle aient été informés d’une quelconque justification à cette absence ».
La correspondance souligne également que « cette situation a eu un impact négatif sur les besoins courants des services publics nécessaires au bon fonctionnement de l’arrondissement, entraînant une paralysie totale des différentes structures administratives, au détriment des intérêts des administrés ».
Il est à rappeler que la Cour de première instance de Casablanca avait précédemment condamné Mohamed Boudrika, Président du Raja Club Athletic et du Conseil d’arrondissement de Mers Sultan, à une peine d’un an de prison avec sursis et à une amende financière. Cette condamnation fait suite à des émissions de chèques sans provision. Boudrika avait quitté le Maroc sous prétexte d’une intervention chirurgicale, mais n’est pas revenu depuis.
Face à cette situation, le Ministère de l’Intérieur a pris la décision de signifier à Boudrika l’obligation de reprendre ses fonctions dans un délai défini, assortie d’une demande de justification de son absence prolongée. Cette mesure vise à garantir la continuité du service public et à préserver les intérêts des citoyens de l’arrondissement de Mers Sultan.
