Procès imminent pour l’affaire de l’« Escobar du Sahara » : Charges retenues contre les principaux suspects
Le juge d’instruction près la Cour d’appel de Casablanca a achevé l’enquête sur l’affaire surnommée « l’Escobar du Sahara », en déterminant les charges retenues contre chaque accusé. Voici un aperçu des accusations portées contre les principaux suspects, Abdenbi Bioui et Saïd Naciri, d’après Al Akhbar.
Les vingt-cinq individus impliqués dans l’affaire ont tous été inculpés après la conclusion de l’étape d’enquête. Le juge d’instruction a finalisé et transmis au procureur général du Roi près la Cour d’appel de Casablanca les chefs d’accusation retenus contre chacun des mis en cause, dont Abdenbi Bioui, président du conseil de la région de l’Oriental, et Saïd Naciri, président du conseil préfectoral de Casablanca, rapporte Al Akhbar dans son édition du mardi 26 mars 2024.
D’après les sources du journal, Abdenbi Bioui est notamment poursuivi pour des infractions telles que « faux en écriture publique », « faux et usage de faux », « extorsion de fonds », « falsification », « participation à une entente en vue de la détention, l’exportation et la commercialisation de drogues », « recel », « usage de faux en écriture publique », « faux témoignages », « mise en service de véhicules sans immatriculation », « complicité » et « tentative d’exportation de stupéfiants sans autorisation des autorités compétentes ».
Quant au président du conseil préfectoral de Casablanca, Saïd Naciri, le juge d’instruction a retenu contre lui les accusations suivantes : « faux en écriture publique avec usage de faux », « escroquerie », « faux et usage de faux », « recel d’objets obtenus à l’aide de délits », « manipulation et falsification de chèques », « tentative d’exportation et de commercialisation de drogues sans autorisation », « importation de devises étrangères sans autorisation des autorités compétentes », « trafic d’influence », « facilitation de l’usage de drogues », et « participation à une entente en vue de la détention, du transport et de la commercialisation de drogues ».
La prochaine étape sera le début du procès public des différents individus impliqués dans cette affaire, selon les personnes interrogées par le quotidien.