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Crise persistante dans les Facultés de médecine et pharmacie : une escalade vers une guerre d’usure

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Les Facultés de médecine et de pharmacie sont actuellement en proie à une grève persistante qui dure depuis près de trois mois, exacerbant les tensions. Les présidents des Universités Hassan II à Casablanca et Mohammed V à Rabat ont récemment pris une décision radicale en annonçant la dissolution des bureaux des étudiants en médecine et pharmacie, ainsi que l’interdiction de toutes leurs activités au sein de l’université. Ce conflit oppose les étudiants contestataires aux autorités universitaires.

Les instances touchées par cette mesure sont le Bureau des étudiants en médecine (BDEM) et le Conseil des étudiants en pharmacie (CEP) à Rabat, ainsi que le Conseil des étudiants en médecine (CEMC) et le Bureau des étudiants en pharmacie à Casablanca (BDEPC). Cette décision survient peu de temps après que les étudiants ont décidé d’organiser de nouvelles manifestations dans diverses villes du pays.

Face à cette répression, les étudiants restent déterminés. Les Conseils des étudiants en médecine de Casablanca et de Rabat ont appelé à un sit-in de protestation devant la Faculté de médecine. Ils exhortent également les étudiants à maintenir leur mobilisation jusqu’à l’ouverture d’un dialogue avec les autorités. De plus, le Conseil des étudiants en médecine de Casablanca a dénoncé sur les réseaux sociaux la convocation de membres du bureau administratif devant les conseils disciplinaires, les accusant de perturber le fonctionnement normal de l’université.

La tension grandissante a incité deux partis de l’opposition à appeler à un dialogue urgent pour résoudre la crise. Le groupe Haraki à la Chambre des représentants a demandé une réunion d’urgence avec les ministres de tutelle de l’Enseignement supérieur et de la Santé. De même, le Parti du progrès et du socialisme (PPS) a exprimé ses préoccupations lors de sa dernière réunion, exhortant le gouvernement à engager un dialogue sérieux pour trouver des solutions immédiates et préserver l’année universitaire.

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