Alerte européenne sur la contamination des fraises marocaines par l’hépatite A et l’ONSSA a ouvert une enquête
L’Union européenne a annoncé l’activation du système d’alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) à la suite de la découverte d’une contamination par l’hépatite virale de type A dans des fraises importées du Maroc.
L’alerte émise le 14 février fait état d’un danger qualifié de « grave », précisant que le génotype Norovirus II a été découvert dans un lot de fraises marocaines exportées vers l’Espagne.
Les analyses ont montré que « les niveaux de contamination dépassaient la limite autorisée », ce qui a amené l’Union européenne à exprimer son inquiétude, suggérant que la contamination pourrait être due à « l’utilisation d’eaux usées traitées pour l’irrigation des champs de fraises au Maroc ».
Selon l’Organisation mondiale de la santé, l’hépatite A est une maladie infectieuse du foie causée par le virus de l’hépatite A (VHA), transmise principalement par la consommation d’eau ou d’aliments contaminés.
Des sources bien informées ont déclaré qu’une enquête a été lancée auprès de la société exportatrice signalée pour l’alerte, afin d’examiner la traçabilité et les mesures d’autocontrôle. Lors de cette inspection, des échantillons de fruits à baies ont été prélevés et envoyés à un laboratoire agréé pour une analyse microbiotique approfondie, précise l’Office.
Dans l’attente des résultats des analyses, l’ONSSA a pris des mesures préventives, dont le renforcement des contrôles sur les fraises provenant de l’exploitation ayant fait l’objet de la notification, et l’intensification du programme d’inspections sanitaires régulières de l’établissement en question.
Sur le marché national, le plan de contrôle microbiologique de l’ONSSA a porté sur 245 échantillons de fruits rouges, qui se sont tous révélés conformes.