L’extrémisme violent est une réalité complexe, aux contours multiples, dépourvue de définition nette. Il ne s’agit pas d’un phénomène récent ni limité à une région spécifique, une nationalité ou une idéologie particulière.
L’Assemblée générale, dans sa résolution 77/243, a désigné le 12 février comme Journée internationale pour la prévention de l’extrémisme violent susceptible de mener au terrorisme. Cette décision vise à sensibiliser le public aux dangers associés à ce phénomène lorsqu’il débouche sur le terrorisme, ainsi qu’à renforcer la coopération internationale pour le combattre.
Le Maroc est l’un des pays arabes du Nord confrontés à de sérieux défis dans le domaine de la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme.
Bien que le Maroc ait une tradition historique et culturelle riche et diversifiée, il est confronté à de profonds défis liés à l’extrémisme violent, tant au niveau interne qu’à travers les répercussions des événements régionaux et internationaux.
Le Royaume du Maroc a une longue histoire de lutte contre le terrorisme et la radicalisation et prend des mesures multiformes pour contrer ce phénomène. Sur le plan interne et externe, le gouvernement marocain s’emploie à renforcer la coopération internationale et l’échange d’informations avec les partenaires internationaux pour lutter contre l’extrémisme et le terrorisme.
Sur le plan interne, les autorités marocaines prennent des mesures sérieuses pour lutter contre l’extrémisme en encourageant le dialogue national et religieux et en faisant mieux connaître les valeurs modérées et pacifiques de l’islam, ainsi qu’en promouvant le développement économique et social pour s’attaquer aux racines socio-économiques de l’extrémisme.
Il convient de noter que le Maroc a pris des mesures juridiques et sécuritaires strictes pour lutter contre le terrorisme et tarir ses sources de financement. Ces mesures comprennent le renforcement de la surveillance de la sécurité, l’amélioration de la coopération entre les agences de sécurité et de renseignement, et l’amélioration des capacités des institutions judiciaires à poursuivre et à juger les extrémistes.
Cependant, les défis restent persistants et nécessitent des efforts continus et soutenus pour renforcer la coopération internationale et une coordination efficace entre le gouvernement, la société civile et les institutions religieuses pour faire face à l’extrémisme et au terrorisme et empêcher leur propagation dans la société marocaine.