Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, avait prévu de se rendre en Algérie pour une réconciliation politique, mais le refus d’une audience avec Abdelmadjid Tebboune, potentiellement influencé par l’aile national-populiste au sein du régime algérien, a entraîné le report de sa visite.
Des rumeurs suggèrent que l’Algérie reproche à l’Espagne son réalignement en faveur du Maroc dans le dossier du Sahara, soulignant ainsi la sensibilité de cette question dans les relations entre les deux pays.
L’Algérie, bien qu’ayant nommé un ambassadeur en Espagne, maintient des limitations dans ses interactions officielles avec Madrid, centrées sur des sujets spécifiques définis par Alger.
La visite aurait été l’occasion de discuter du devenir des opérations commerciales, notamment après la suspension du « traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération » en juin 2022, impactant divers secteurs économiques.