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Maghreb-Intelligence : Les dossiers sensibles de Farid Bencheikh l’ancien patron de la police algérienne menacent l’équilibre du pouvoir

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Maghreb-Intelligence, à travers des sources exclusives et des investigations approfondies, expose une situation délicate au sein du pouvoir algérien, centrée autour de la chute spectaculaire de Farid Bencheikh, ancien patron de la Police algérienne, de mars 2021 à début janvier 2024.

La destitution de Farid Bencheikh, justifiée officiellement par les multiples défaillances de la DGSN algérienne suite à l’intrusion de harragas dans des avions d’Air Algérie, cache en réalité des enjeux bien plus profonds. Avant son limogeage, Bencheikh aurait élaboré des dossiers compromettants sur d’importants généraux de l’Armée algérienne et des services secrets.

Entre 2022 et fin 2023, Bencheikh aurait dirigé des équipes d’investigation de la Police Judiciaire pour enquêter minutieusement sur des hauts gradés, notamment M’henna Djebbar et le général-major Djamel Kehal. Les dossiers compilés contiendraient des informations détaillées sur les affaires des familles de ces généraux, allant même jusqu’à solliciter des contacts au sein de la Police Nationale en France pour obtenir des informations sur Mouloud, le fils de M’henna Djebbar, établi en France.

Outre ces actions, Bencheikh aurait utilisé les ressources de la DGSN à des fins politiques, visant à déstabiliser ses rivaux au sein des services de sécurité qui ne partageaient pas sa loyauté envers le clan présidentiel de Tebboune. Il aurait prétendument agi sous l’égide de Boualem Boualem, le conseiller influent d’Abdelmadjid Tebboune.

Des dossiers auraient été transmis à Boualem Boualem, comprenant des informations sensibles sur des membres de l’État algérien, y compris des proches de Saïd Chengriha, le Chef d’État-Major de l’Armée. Ces enquêtes, menées en utilisant des moyens de surveillance illégaux tels que filatures et écoutes téléphoniques, ont créé une situation sans précédent en Algérie, où la police se retourne contre des figures majeures du pouvoir.

Bien que la fiabilité de ces dossiers reste incertaine à Alger, l’éventuelle incrimination de Bencheikh pourrait provoquer un séisme au sein du pouvoir algérien, constituant une affaire d’une ampleur explosive sans précédent dans l’histoire du pays. Maghreb-Intelligence continuera à suivre de près cette situation en évolution constante.

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