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Le comité chargé de la révision du code de la famille a décidé d’écouter l’avis des partis politiques et des syndicats

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La commission chargée de la révision du code de la famille a décidé d’organiser des séances d’écoute avec les partis politiques et les syndicats, dans le cadre des consultations menées par la commission d’amendement du code de la famille, à la demande du Roi Mohammed VI.

Selon un communiqué de la commission, la commission a décidé de « tenir des séances d’écoute avec les partis politiques et les syndicats en raison du rôle qui leur est dévolu par la Constitution, qu’il s’agisse de l’orientation des citoyens, du renforcement de leur participation à la vie nationale ou de la défense de leurs droits économiques et sociaux ».

Selon la même source, la commission organisera également des séances d’écoute pour les experts en droit, en jurisprudence, en justice et en droits de l’homme, ainsi que pour tous les experts qui contribueront, par leurs propositions, à la réflexion sur les moyens de surmonter les incohérences juridiques et judiciaires du Code de la famille, et d’assurer son harmonisation avec le cadre juridique national et les obligations internationales souscrites par notre pays, notamment celles placées au cœur des défis posés par le développement et l’évolution de la société marocaine.

Lors de ces séances, ajoute le communiqué, la commission laisse aux participants la liberté de choisir les moyens les plus appropriés pour présenter leurs visions dans les délais qui leur sont impartis, soulignant que ses composantes se basent sur cette approche participative et sur la possibilité d’identifier le diagnostic des dysfonctionnements du code de la famille et les alternatives proposées pour y remédier, ainsi que sur les propositions d’amendement qui en découlent.

La commission a tenu, mercredi, des séances d’écoute avec la Ligue des oulémas, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, le Conseil économique, social et environnemental, ainsi que certaines associations de la société civile, et poursuivra ses consultations jeudi.

Les séances d’écoute et de consultation incluent les institutions officielles directement liées à la question de la famille, ainsi que le tissu civil actif sur les questions de la famille, de la femme et de l’enfant, en plus des associations de défense des droits, selon des critères définis dans le but de permettre à toutes les parties civiles œuvrant dans ce domaine de faire valoir les points de vue qu’elles défendent en ce moment privilégié de la réforme.

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