Les réunions de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international de l’année 2023, tenues à Marrakech, ont marqué un moment historique et inspirant dans la mémoire de l’économie mondiale. L’élément le plus remarquable de cet événement historique est le rôle crucial joué par les femmes venues du monde entier pour participer à cet événement exceptionnel.
La participation active des femmes aux réunions internationales reflète une évolution notable dans la pensée économique et politique. Elles occupent désormais des rôles incontournables dans la formation de l’avenir de l’économie mondiale, apportant leurs expertises variées et leurs horizons divers. Ces femmes sont une source riche d’idées et de nouvelles perspectives, contribuant au développement des politiques économiques et stimulant la croissance économique.
Les réunions annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, organisées à Marrakech et faisant leur retour en Afrique après 50 ans, ont offert l’opportunité aux décideurs économiques et financiers d’observer de près les progrès réalisés par le Maroc sous la sage direction de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans divers domaines.
Les présentations, les interventions et les sessions de cette conférence internationale se sont distinguées par la présence significative des femmes. Leurs interventions étaient remarquables et courageuses, mettant en évidence l’importance de la féminisation de l’économie mondiale. Parmi les femmes qui ont illuminé le ciel de cette conférence internationale, citons notamment :
Kristalina Georgieva: Pionnière dans le domaine de l’économie et des finances, il est impossible de parler d’économie et d’affaires sans mentionner Kristalina Georgieva, Directrice générale du Fonds monétaire international. Elle est une femme exceptionnelle, une figure emblématique dans le monde de l’économie, non seulement en assurant la stabilité économique, mais aussi en promouvant la justice environnementale, sociale et le développement durable.
Lors des réunions annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international à Marrakech, elle a affirmé son rôle de leader et d’inspiratrice, démontrant la force et la volonté de changer le monde entier, et croyant en un monde économique plus juste et en développement durable.
Dans son discours lors d’un séminaire organisé en marge des réunions annuelles du Fonds monétaire et de la Banque mondiale, Kristalina Georgieva a salué les efforts déployés par le Maroc pour renforcer ses bases macroéconomiques, citant la baisse de l’inflation de 13 % à environ 5 %.
Christine Lagarde: La Dame blanche de la Banque européenne.
Parmi les participants remarquables aux réunions annuelles de Marrakech figurait la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, qui occupe la 17e place dans la liste Forbes des femmes les plus puissantes. Elle est aujourd’hui la Française la plus influente dans le monde de l’économie et des affaires, jouant un rôle essentiel dans l’orientation des politiques monétaires et économiques dans la zone euro et leur impact sur l’économie mondiale.
Lors d’une session de discussion organisée en marge des réunions annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international à Marrakech, Christine Lagarde a affirmé que le Maroc est un bon exemple en matière de développement des infrastructures, soulignant que le Royaume a investi environ 30 % de son produit intérieur brut au cours des deux dernières décennies dans les infrastructures uniquement.
Nadia Fettah Alaoui: L’image résiliente de l’économie marocaine.
D’autre part, la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, a participé à de nombreuses discussions lors des réunions annuelles, aux côtés d’économistes et d’experts financiers du monde entier. Elle est l’une des femmes marocaines qui ont accumulé une expérience solide dans le domaine économique, lui valant la confiance royale pour la nommer à la tête du ministère de l’Économie, devenant ainsi la première femme à occuper ce poste dans le Royaume, après avoir été ministre du Tourisme, de l’Industrie traditionnelle, du Transport aérien et de l’Économie sociale dans le gouvernement précédent.
Dans ce contexte, la ministre de l’Économie, Nadia Fettah Alaoui, a souligné que le Maroc entretient des liens forts avec les partenaires financiers, en particulier la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Elle a déclaré que les relations entre le Maroc et la Banque mondiale d’une part, et entre notre pays et le FMI d’autre part, sont des relations solides qui se concrétiseront lors des réunions de Marrakech.
Dans un autre contexte, la ministre des Finances a déclaré que le pays a réussi à renforcer la confiance des investisseurs étrangers au Maroc, ajoutant : « L’organisation de la réunion annuelle du Fonds monétaire et de la Banque mondiale reflète la confiance dans la résilience de l’économie marocaine face aux crises ».
Elle a ajouté que le Maroc a une vision à long terme qui repose, en particulier, sur l’État social, l’éducation, la santé et la croissance économique, soulignant la nécessité de disposer d’un plan global et durable pour faire face à la pénurie d’eau, affirmant que « pour cette raison, toute l’eau potable proviendra de sources alternatives d’ici cinq ans ».
Leila Benali: L’architecte de l’énergie marocaine.
Forte de sa grande expérience dans le domaine de l’énergie et du développement durable, la ministre de la Transition énergétique, Leila Benali, était présente aux réunions annuelles en tant que l’une des principaux experts économiques et responsable d’un secteur important et vital au Maroc. Lors d’une session de discussion intitulée « Nouvelle approche pour relever les défis », elle a affirmé que « les mécanismes de coopération financière internationale actuels doivent être révisés pour mettre davantage l’accent sur les catégories les plus vulnérables ».
La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Benali, a appelé à une meilleure gestion des ressources financières, de manière à les rendre plus globales et inclusives, soulignant que les anciens instruments de financement ne sont plus en mesure de répondre aux défis d’aujourd’hui.
Concernant les crises climatiques, la ministre a expliqué que cette question se transmet de génération en génération en raison de sa nature transfrontalière, appelant à un nouveau modèle de travail, en particulier sur le plan financier, pour qu’il soit plus en phase avec la réalité actuelle.
Mme Benali a déclaré : « Avec le temps, nous devons investir et faire preuve de flexibilité dans la définition des mécanismes de financement », ajoutant que « les crises représentent des opportunités pour reconstruire nos économies », mettant en lumière l’expérience marocaine dans la réponse aux différentes crises que le pays a traversées et sa capacité robuste à résister.
Fatima Zahra Ammor : La ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire
la ministre, conformément aux Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en vue d’une reprise rapide des activités économiques, a entrepris des visites dans plusieurs établissements d’hébergement touristiques à Marrakech. A cette occasion, la ministre a souligné que la plupart de ces établissements ont fait preuve d’une grande résilience face au séisme, bien que certains d’entre eux aient subi des dommages nécessitant des travaux de réparation.
« À l’approche des Assemblées générales annuelles du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale à Marrakech, les autorités publiques et les professionnels se mobilisent activement pour garantir un accueil exceptionnel aux hôtes du Maroc ». a indiqué Mme Ammor
Janet Yellen : Le Pilier Financier des États-Unis
La ministre américaine du Trésor, Janet Yellen, a assisté aux réunions annuelles à Marrakech, occupant un poste qui lui confère la responsabilité des politiques du Trésor et des affaires financières du gouvernement américain. Elle est l’une des figures clés dans l’élaboration des politiques économiques et financières des États-Unis.
La ministre du Trésor, sous l’administration de Joe Biden, a souligné que les réunions annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, tenues à Marrakech, représentaient un « moment décisif » pour le monde.
Lors de son discours lors de l’ouverture de la session « Voix de l’Afrique » à l’Université Mohammed VI pluridisciplinaire, Yellen a déclaré : « Après un mois de l’adhésion de l’Union africaine au G20, nous allons définir la voie que nous suivrons à une autre étape décisive à Marrakech. »
L’officielle américaine a souligné la nécessité de relever un ensemble de défis mondiaux pour parvenir au développement durable, y compris la lutte contre le changement climatique. Elle a ajouté qu’un des principaux objectifs de l’engagement multipartite est d’aider les catégories les plus pauvres et vulnérables, soulignant qu’il s’agit de créer des conditions assurant une vie prospère pour les peuples et les générations futures.
La ministre américaine a exprimé son regret face à la « lenteur » et à « l’obstruction » observées concernant l’atteinte de plusieurs objectifs de développement durable, en particulier en raison des « défis mondiaux auxquels aucun pays ne peut faire face seul ».
Dans l’ensemble, les femmes mentionnées dans cet article ont véritablement brillé lors des réunions annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international à Marrakech. Elles ont confirmé que les femmes sont en train de devenir des étoiles montantes à l’échelle mondiale, alliant la douceur à la fermeté, et faisant preuve de flexibilité dans la forme tout en restant intransigeantes dans les principes.
