Ministère de la Santé : La propagation de la variante sous-lignée du coronavirus (EG.5.1) et l’émergence d’une nouvelle vague au Maroc
Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a confirmé aujourd’hui, vendredi, qu’il continue de surveiller la situation épidémiologique dans le pays, appelant à la nécessité de compléter les doses de vaccination pour renforcer l’immunité contre la COVID-19.
Le ministère a expliqué dans un communiqué que malgré le fait que le royaume connaisse une situation épidémiologique stable, sans aucun cas de maladie causé par la souche sous-lignée (EG.5.1) du variant Omicron du virus (SARS-CoV-2), ou ce qui est maintenant connu sous le nom de souche (Iris), il a néanmoins consulté le Comité scientifique COVID-19 pour évaluer les risques au niveau national et formuler les recommandations nécessaires, dans le cadre de la surveillance épidémiologique et de la préparation continue du Centre national des opérations d’urgence en santé publique.
La même source a ajouté que l’évaluation a conclu que la propagation de la sous-lignée (EG.5.1) et l’éventualité d’une nouvelle vague au sein du royaume restent possibles, avec la possibilité d’enregistrer quelques cas graves voire des décès, en particulier parmi les personnes âgées et les personnes immunodéprimées ou souffrant de maladies chroniques.
Par conséquent, le ministère de la Santé et de la Protection sociale et le Comité scientifique national réitèrent l’appel à compléter les doses de vaccination pour renforcer l’immunité contre la COVID-19 sévère, et recommandent aux personnes présentant des symptômes respiratoires de porter un masque, de cesser toute activité professionnelle ou sociale et de se rendre dans les établissements de santé pour un diagnostic et un traitement appropriés, tout en évitant tout contact avec autrui.
Le communiqué a également souligné que plusieurs pays du monde ont observé l’apparition de la souche susmentionnée au cours des dernières semaines, et bien que son niveau de gravité n’ait pas encore été déterminé par l’Organisation mondiale de la santé, il rappelle que l’organisation avait annoncé la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial pour la COVID-19 en mai dernier, mais continue de la considérer comme une menace pour la santé publique en raison de la possibilité de propagation de nouveaux variants et sous-lignées.