Opération de Séduction en Chine : Tebboune Cherche un Soutien Anti-Marocain sur le Sahara
Dans le cadre d’une tournée politique hautement stratégique, le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a fait escale en Chine, mettant en lumière les efforts considérables déployés par l’Algérie pour renforcer ses relations avec ce géant économique en vue d’appuis diplomatiques sur la question du Sahara vis-à-vis du Maroc.
Sous couvert d’une visite officielle à caractère économique, le Président Tebboune s’est vu accompagné d’une délégation de grande envergure, composée de ministres, de hauts gradés de l’armée et de chefs d’entreprise. L’objectif déclaré est d’explorer les opportunités de coopération économique, mais les coulisses de ce déplacement laissent entrevoir une ambition plus profonde.
En effet, l’Algérie affiche une volonté claire de rejoindre l’alliance économique des BRICS, groupe de puissances émergentes dont la Chine est un membre central. Le soutien des généraux algériens derrière cette démarche d’une candidature aux BRICS s’avère cependant confronté à une réalité complexe sur le terrain.
D’un côté, l’Algérie cherche activement à amadouer la Chine en renforçant les liens commerciaux et économiques. D’autre part, cette démarche se présente également comme une opportunité de consolider son influence régionale et de chercher des alliés pour appuyer ses positions sur la question du Sahara, où les relations avec le voisin marocain sont tendues depuis des années.
Malgré les efforts conjoints de l’Algérie et de l’Afrique du Sud, l’alliance autrefois surnommée « l’axe du mal » dans le contexte du dossier du Sahara, a essuyé un échec cuisant dans sa tentative d’adhésion au prestigieux groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Pire encore, l’Algérie a été cruellement absente de la liste des pays demandeurs et en attente d’adhésion.
En Chine, la visite du Président Abdeladjid Tebboune est incontestablement centré sur la question du Sahara marocain. Il est évident que l’État algérien ne ménage aucun effort pour saper les avancées de la diplomatie marocaine, notamment en s’opposant fermement au succès de la solution d’autonomie proposée par le Maroc. Cette solution est largement soutenue par les résolutions pertinentes de l’ONU, faisant d’elle la proposition la plus adéquate pour parvenir à une résolution du conflit.
