La Fédération marocaine des éditeurs tient sa dixième conférence nationale et élit un nouveau président
La Fédération marocaine des éditeurs de journaux tiendra sa dixième conférence nationale le 14 juillet prochain à Casablanca, afin d’élire un nouveau président en remplacement de Noureddine Miftah.
Selon un communiqué de la Fédération, un nouveau président sera élu et un conseil fédéral sera formé, à partir duquel un bureau exécutif dirigera cette phase délicate, en suivant les principes professionnels et éthiques de la Fédération, dans le but de promouvoir un journalisme libre, indépendant et puissant, qui inspire la confiance de la société.
Le même communiqué souligne que la dixième conférence nationale de la Fédération « se tiendra à temps, conformément à ses règles et dans le respect de la méthodologie démocratique de la construction organisationnelle. Elle sera également assistée par environ 350 membres des douze régions du royaume et des représentants des branches créées dans le cadre de l’élan organisationnel après la conférence extraordinaire de la Fédération du 3 juillet 2020 ».
La conférence sera ouverte par les invités de la Fédération, lors d’une session inaugurale qui rendra hommage à feu Khalil Hachimi Idrissi, ancien président de la Fédération, et à Abdullah Al-Amrani, membre du bureau exécutif décédé.
La même source a mentionné que « la Fédération, qui célèbre aujourd’hui son vingt-et-unième anniversaire, abordera sa conférence avec optimisme de la part de ses membres, malgré tous les pessimismes suscités par la réalité dans laquelle les principes démocratiques ont été frappés pour former les structures du Conseil national de la presse, éliminant ainsi les partenaires les plus représentatifs des chantiers de réforme auxquels la Fédération a activement contribué depuis 2002 ».
La Fédération a souligné que cette situation « place la presse nationale dans l’une de ses crises les plus difficiles sur les plans économique, social et éthique, ayant perdu les deux tiers de ses lecteurs et de ses ressources, ainsi qu’une grande partie de la confiance nécessaire de la société pour toute construction démocratique solide ».
