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La Journée Internationale des Coopératives : Un héritage coopératif prospère au Maroc

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La Journée Internationale des Coopératives, proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1992, est célébrée chaque année le samedi de juillet. Elle met en lumière les réalisations et l’impact des coopératives à travers le monde. Au Maroc, ce mouvement coopératif trouve ses origines dans l’histoire et les pratiques solidaires des communautés locales.

Depuis sa proclamation par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1992, la Journée Internationale des Coopératives met en lumière les réalisations et l’importance des coopératives à travers le monde. Au Maroc, ce jour revêt une signification particulière, en raison de l’histoire profonde et des pratiques solidaires ancrées dans les communautés locales.

Les coopératives marocaines jouent un rôle essentiel dans l’économie nationale, favorisant la solidarité, la durabilité économique et la préservation des valeurs culturelles. Elles sont formées par des personnes qui se regroupent volontairement pour atteindre des objectifs économiques, sociaux et culturels communs.

Historiquement, les pratiques solidaires et coopératives étaient déjà connues au Maroc depuis des siècles, à travers les premiers habitants du pays, les Amazighs.

La gestion de la commune, appelée « Jmaa », était assurée par une assemblée choisie par consensus parmi les membres de la communauté. Ces règles non écrites, mais respectées à la lettre, régissaient la vie économique et politique des communautés, favorisant la coopération et l’équité.

Au sein de ces communautés, diverses formes d’organisations coopératives existaient pour gérer les aspects économiques et sociaux. Par exemple, le « Twiza » était un système de travail communautaire où les membres se soutenaient mutuellement dans leurs activités agricoles, tandis que la « Wuiziaa » était une sorte de coopérative de consommation visant à garantir un accès équitable aux produits de première nécessité. De plus, le système de gestion des pâturages, appelé « Agdal », permettait une utilisation rationnelle des terres pour l’élevage.

Aujourd’hui, le mouvement coopératif au Maroc se distingue par sa diversité et son impact sur l’économie et la société.

Selon un rapport récent de l’Alliance Coopérative Internationale (ACI), les chiffres clés témoignent de l’importance des coopératives marocaines. Le chiffre d’affaires global des coopératives a connu une croissance solide de 23% depuis 2010, atteignant environ 9,5 milliards de dirhams.

Cette performance économique démontre la vitalité du secteur coopératif au Maroc. Les coopératives ont également réalisé des achats d’une valeur totale de 6 983 713 724 dirhams, soulignant leur rôle actif en tant qu’acteurs économiques. Les actifs immobilisés des coopératives ont été estimés à 2 610 098 284 dirhams, mettant en évidence leur contribution à la création de richesse et d’emplois durables.

Près de 1 958 coopératives ont enregistré un excédent annuel, atteignant un total de 448 118 438 dirhams, témoignant de leur capacité à générer des bénéfices tout en poursuivant leurs objectifs sociaux. Bien que quelques coopératives aient enregistré un déficit annuel (359 coopératives concernées), il est important de souligner que ces cas restent limités.

Les coopératives jouent également un rôle essentiel dans la création d’emplois, avec un effectif de 35 472 salariés déclarés en 2015, contribuant ainsi à la réduction du chômage et à l’amélioration des conditions de vie des travailleurs au Maroc.

L’importance des coopératives au Maroc ne se limite pas à l’aspect économique. Elles contribuent également au développement social et à la préservation des traditions. En soutenant les petites communautés rurales et en promouvant des pratiques durables, les coopératives marocaines renforcent le tissu social et culturel du pays.

En conclusion, la Journée Internationale des Coopératives célèbre l’héritage coopératif prospère du Maroc. Enracinées dans les pratiques solidaires des communautés locales, les coopératives marocaines ont réussi à créer une économie plus équitable et durable. Grâce à leur contribution économique et sociale, elles renforcent les liens communautaires et participent activement à la réalisation des objectifs de développement durable du pays.

 

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