Habib El Malki : Les programmes d’éducation n’ont rien à envier si nous ne parvenons pas à les traduire en actions concrètes et durables
Habib El Malki, président du Conseil supérieur de l’éducation et de la formation, a déclaré ce lundi qu’il n’y a rien de bon à attendre que la ratification des lois relatives à l’éducation et à la formation, le lancement de grands programmes et projets, l’expression d’opinions et l’achèvement de rapports, si nous sommes chacun à la même place, nous ne pouvons pas les traduire en mesures réalistes, tangibles et durables qui donnent à l’apprenant sa base et son fondement. »
Lors de l’ouverture d’une session spéciale de l’assemblée générale du Conseil, consacrée à l’examen de projets d’avis sur un certain nombre de textes législatifs, El Malki a expliqué que « nous devrions toujours revenir à ce qui est essentiel et fondamental dans nos pensées et nos opinions, à savoir les droits des générations présentes et futures à une éducation de qualité efficace, équitable et réaliste ».
Le président du Conseil a souligné que « l’objectif n’est pas de proposer pour suggérer, ni de critiquer pour « la critique », mais plutôt la base et la substance d’une pensée participative constructive, qui envisage le système d’éducation et de formation dans sa dimension globale et inclusive basée sur le succès, l’équité et le mérite ».
« Nous devons prêter attention à l’importance primordiale de la dimension temporelle dans notre travail, à travers la nécessité de déterminer des délais acceptables et logiques pour la réalisation de nos travaux et projets, et d’adopter une méthodologie basée sur la précision et la focalisation, et de se concentrer directement sur le niveau des priorités et des questions soulevées », a-t-il ajouté.
Il a poursuivi : « Nous devons tout mettre en œuvre pour contribuer à l’évaluation et à l’amélioration de tous les projets liés au système d’éducation et de formation, et pour faciliter un soutien vigilant à la réforme du système éducatif, avec la même coopération étroite, et pour accompagner l’effort déployé dans la mise en œuvre des propositions contenues dans la vision stratégique et la loi-cadre ».
Les projets d’avis sur lesquels le gouvernement a demandé un avis concernent le projet de loi relative à l’enseignement scolaire, un projet de décret concernant l’orientation scolaire et professionnelle et l’orientation universitaire, un projet de décret précisant les applications de l’ingénierie linguistique dans l’enseignement scolaire, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur, et un projet de décret définissant les compétences des établissements universitaires et des formations de troisième cycle, ainsi que les certificats nationaux correspondants.