Une multitude de fonctionnaires du ministère de l’enseignement supérieur se mettent en grève et prennent d’assaut le ministère de Miraoui
Des dizaines d’employés du ministère de l’Enseignement supérieur et des cités universitaires ont manifesté mercredi devant le siège du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, pour dénoncer ce qu’ils qualifient de « politique d’atermoiement et de tergiversation » dans l’élaboration d’un statut unifié et motivant pour les administrateurs et les techniciens.
Les manifestants ont confirmé qu’ils n’assisteraient plus à aucune séance de dialogue avec le ministre ou les représentants du ministère avant que le ministère ne remette le projet de statut.
Dans une déclaration précédente, le Syndicat national des employés de l’enseignement supérieur et des cités universitaires a appelé le ministère à assumer ses responsabilités envers les employés et l’a exhorté à travailler sérieusement pour répondre à leurs justes revendications, et lui a rappelé qu’il n’est pas possible d’approuver une réforme du système d’enseignement supérieur sans réformer les conditions de travail des employés.
Le syndicat a souligné la nécessité de resserrer les rangs et de se mobiliser afin de participer à la deuxième partie de ce programme et d’envoyer un message clair au ministère selon lequel il n’y a pas de compromis sur les droits des travailleurs du secteur, ni d’arrêt de la lutte et de l’escalade, si ce n’est en réalisant toutes les revendications des employés, et pas de reprise du dialogue sans respecter les principes du dialogue sectoriel et sans soumettre le projet de statut dans les plus brefs délais.
Le syndicat a souligné que la réunion tenue le 22 mai, au cours de laquelle la série de cycles de dialogue sectoriel tenus précédemment, que ce soit avec le ministre ou les représentants du ministère, a été évaluée depuis la reprise du dialogue le 15 mars 2023, et par une analyse simple et rapide des résultats des réunions tenues au cours de l’année scolaire en cours, il a été clairement démontré que le ministère n’est pas sérieux et adopte une politique de deux mesures, deux normes dans le traitement des dossiers des employés du secteur, puisqu’il répond aux demandes d’un groupe spécifique, alors que la politique de procrastination reporte les demandes d’autres catégories de personnel administratif et technique, continue à être insouciant et continue à refuser de signer les procès-verbaux des réunions qui changent de date sans aucune raison valable.
Le Syndicat national des employés de l’enseignement supérieur et des quartiers universitaires a décidé d’organiser une grève nationale de 48 heures les 14 et 15 juin, avec une manifestation devant le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation.