Sahara marocain : une délégation des Canaries salue la dynamique fulgurante de développement à Dakhla
La ville de Dakhla a récemment accueilli une délégation espagnole de haut niveau, en provenance de la municipalité de La Oliva, située sur l’île de Fuerteventura (archipel des Canaries). Cette visite illustre l’intérêt croissant que portent les acteurs locaux espagnols à la dynamique de développement accéléré que connaissent les provinces du Sud du Royaume, en particulier la région de Dakhla-Oued Eddahab. Elle constitue un signal fort d’un tournant dans la perception espagnole du Sahara marocain, désormais envisagé comme un espace d’opportunités économiques et de rapprochement stratégique entre les deux rives de l’Atlantique.
Présidée par le maire de La Oliva, Isaí Blanco Marrero, la délégation a exprimé, lors de plusieurs rencontres officielles, son profond enthousiasme face aux projets structurants déployés dans la région. Les membres du groupe ont ainsi pu constater l’ampleur des chantiers en cours, tels que le port atlantique de Dakhla, la station de dessalement de l’eau de mer ou encore les pôles agricoles émergents – autant d’initiatives qui redessinent les contours d’un territoire longtemps victime d’une narration réductrice.
L’intérêt espagnol pour le Sahara marocain dépasse désormais les seules considérations économiques. Il traduit également une volonté manifeste de nouer des liens de coopération durables entre Dakhla et La Oliva. Une ambition partagée et réaffirmée par le président du conseil communal de Dakhla, Erragheb Hormatallah, ainsi que par le président du conseil provincial, Mohamed Salem Hamia, qui ont tous deux souligné l’entière disponibilité de la partie marocaine à concrétiser cette convergence à travers des projets communs et tangibles.
De son côté, le vice-président de la région, Mbarek Hamia, a mis en avant la position géostratégique de Dakhla en tant que porte d’entrée vers l’Afrique subsaharienne – un atout majeur pour tisser des partenariats intercontinentaux, notamment avec les Canaries, situées à quelques centaines de kilomètres seulement.
Cette visite s’inscrit dans un mouvement plus large observé au sein de plusieurs capitales européennes, une évolution progressive des postures à l’égard du Sahara marocain, portée par des acteurs économiques locaux qui voient désormais dans les provinces du Sud un territoire d’avenir, propice à l’investissement et à la coopération.
La dynamique de développement insufflée par le Royaume, à travers des projets structurants d’envergure, commence à produire ses effets au-delà des frontières nationales, contribuant à redessiner les contours des relations avec le voisinage européen sur la base d’un réalisme nouveau et d’un partenariat gagnant-gagnant.