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La ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles, a dénoncé mardi devant la Chambre basse du Parlement les accusations sans fondement du Parti populaire (PP) envers le Maroc, accusé d’être impliqué dans l’espionnage des téléphones de membres du gouvernement, y compris celui du chef de l’exécutif, Pedro Sanchez.
Interpellée par une question orale des députés du PP concernant les avancées de l’enquête relancée en avril dernier par la justice espagnole, Mme Robles a fermement rejeté ces accusations. Les élus de l’opposition ont également évoqué une possible corrélation entre cette affaire et « le changement de position sur certains dossiers de politique étrangère », faisant référence au soutien exprimé par Pedro Sanchez, le 14 mars 2022, au plan d’autonomie marocain pour le Sahara.
Margarita Robles a appelé les membres du PP à la prudence dans leurs déclarations au Parlement, soulignant l’importance de respecter les institutions. « Nous devons faire preuve de respect », a-t-elle affirmé, tout en rappelant que la gestion de cette affaire relevait exclusivement de la justice.
Pour mémoire, l’enquête initiale sur l’espionnage des téléphones du chef du gouvernement et de plusieurs ministres avait été classée en juillet 2023, en raison du « refus catégorique » d’Israël de collaborer. Cependant, des informations récentes transmises par les autorités françaises ont permis de rouvrir le dossier au printemps dernier.