Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a affirmé que le roi Mohammed VI a mené, depuis son accession au trône en 1999, un travail diplomatique continu et stratégique sur la question du Sahara marocain, dont le Royaume récolte aujourd’hui les fruits après plus de 26 années d’efforts constants.
Invité d’un programme spécial diffusé sur la chaîne 2M, Bourita a expliqué que le Souverain a œuvré dès le départ à sortir le dossier de la voie du référendum, jugée inapplicable et stérile, pour élaborer une alternative réaliste et pragmatique : l’initiative d’autonomie, amorcée en 2004 et présentée officiellement à l’ONU en 2007.
Le chef de la diplomatie marocaine a souligné que cette initiative a donné un nouvel élan à la cause nationale, malgré les tentatives initiales d’obstruction de certaines parties, ce qui a conduit le Roi à élargir le champ d’action vers la consolidation des soutiens bilatéraux avant même que les Nations unies n’adoptent une position claire à ce sujet.
Selon Bourita, les résultats de cette approche royale sont aujourd’hui tangibles : deux tiers des États membres de l’Assemblée générale des Nations unies reconnaissent l’initiative marocaine d’autonomie comme solution sérieuse et crédible au différend artificiel autour du Sahara marocain.
“Ce succès, a-t-il ajouté, n’est pas le fruit du hasard, mais celui d’une vision à long terme et d’un travail diplomatique patient et méticuleux mené entre 2007 et 2009, lorsque les premiers pays ont commencé à soutenir officiellement la proposition marocaine.”
Évoquant l’année 2020, Bourita a précisé que la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara a été le résultat d’une interaction directe entre Sa Majesté le Roi et l’administration américaine, ajoutant : “Le Roi avait une vision claire, une stratégie mesurée et la conviction profonde que le Maroc atteindrait ses objectifs.”






