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La Coordination des enseignants du secondaire qualifiant a décidé de rejeter les termes de l'accord sur l'augmentation des salaires, confirmant le maintien des grèves. Elle insiste sur son inclusion dans les discussions concernant la réforme du statut unifié des fonctionnaires de l'Éducation nationale.
Dans un communiqué récent, la coordination exprime son mécontentement à l'égard de l'exclusion des coordinations et des collectifs du dialogue gouvernemental sur les questions relatives aux enseignants. Elle souligne que l'accord conclu entre le gouvernement et les syndicats signataires de l'accord du 14 janvier contient des dispositions qui ne répondent pas aux revendications des enseignants. La coordination rappelle ses demandes, notamment le retrait définitif du statut unifié des fonctionnaires de l'Éducation nationale, la réévaluation du nouveau grade des enseignants du secondaire qualifiant, et le traitement du dossier des enseignants contractuels.
La coordination critique également l'attitude du chef du gouvernement, qui avait promis une augmentation salariale de 2 500 DH lors de la campagne électorale, mais qui n'accorde finalement qu'une hausse de 1 500 DH étalée sur deux tranches. Elle considère cette approche comme contraire au principe d'équité salariale entre les différents secteurs. Face à ces constats, la coordination annonce son rejet de l'accord gouvernement-syndicats du 10 décembre et insiste sur son implication dans les discussions relatives à la révision du statut unifié des enseignants. Elle confirme le maintien des mouvements de contestation prévus et appelle d'autres collectifs à se joindre à elle pour défendre les droits des enseignants.
La Coordination des enseignants du secondaire qualifiant avait précédemment annoncé, en collaboration avec d'autres instances, une grève nationale pour les 13, 14, 15 et 16 décembre.
