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Le procès du célèbre chirurgien esthétique Hassan Tazi : Débats intenses autour du témoignage du gardien de sécurité

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Le procès de Hassan Tazi, le célèbre chirurgien esthétique, se poursuit hier vendredi devant la Cour d'appel de Casablanca. La séance d'hier a vu l'audition de plusieurs témoins, dont un gardien de sécurité de la clinique.

Les déclarations de ce dernier ont suscité une controverse intense entre la défense et le représentant du parquet du tribunal, notamment après la demande de deux avocats de la défense de déposer une plainte auprès du procureur général concernant ce qu'ils appellent "l'atteinte à la crédibilité du témoignage du gardien de sécurité", prétendant qu'il s'agit d'un "faux témoignage".

La défense a considéré que les déclarations du témoin étaient contradictoires et incohérentes, certaines étant inexactes et partiales, surtout qu'il avait déposé une plainte contre la clinique, rendant ainsi son témoignage "inadmissible" selon la loi.

Cependant, le parquet a une autre opinion ; le représentant du parquet a estimé que les déclarations du gardien de sécurité étaient "précises, détaillées et cohérentes, que ce soit devant la police judiciaire, le juge d'instruction ou devant le tribunal, malgré les nombreuses questions posées sous des formes différentes". Néanmoins, le représentant du parquet a ajouté que ses déclarations sont restées cohérentes entre elles.

Le représentant du parquet a également souligné que la présentation d'une plainte pour crime doit être sollicitée et soumise à des formalités légales. Il a suggéré que si la défense pense qu'il s'agit d'un crime, elle devrait soumettre sa plainte au procureur compétent, et dans ce cas, il se chargera de répondre, car ils sont présents dans l'affaire.

En réaction à l'un des avocats, le représentant du parquet a répondu que "là, il y a une action en justice ou une plainte déposée par ce témoin contre l'établissement, et ses déclarations restent en contradiction avec la réalité".

Le substitut du procureur général a répondu en disant qu'il "a délibérément omis de mentionner ce point, car la plainte judiciaire déposée par ce témoin concerne l'institution, pas les accusés, même s'ils travaillent pour l'institution".

La défense a ajouté que "le témoin affirme que les accusées Amina et Fatima ont des pouvoirs importants dans la clinique, mais en réalité, ces déclarations ne sont pas exactes ; Amina ne travaille que pendant une demi-journée, et Fatima est une employée d'accueil". Selon la même source, le problème grave est que "ce témoin parle avec précision de la commission, dans les procès-verbaux de la police, et dit que son pourcentage varie entre 20 et 10 %, mais devant le tribunal, il dit autre chose".

Le tribunal a rejeté la demande de la défense de contester le témoignage du témoin auprès du parquet, ce qui a irrité l'avocate Fatima Zahra Al Ibrahimi, qui s'est adressée au juge en disant : "Vous avez refusé une requête soumise au procureur général et non au tribunal".

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