La ministre française de la Culture visite le pavillon marocain à Cannes et salue l’excellence des talents émergents

En marge de la 78ᵉ édition du Festival de Cannes, qui se tient du 13 au 24 mai, la ministre française de la Culture, Madame Rachida Dati, a effectué dimanche une visite remarquée au pavillon du Royaume du Maroc.

Accueillie par Monsieur Abdelaziz Bouzdaini, secrétaire général du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, ainsi que par Monsieur Gaëtan Bruel, président du Centre national du cinéma et de l’image animée en France, Madame Dati a saisi cette occasion pour échanger avec de jeunes créateurs marocains, engagés dans l’atelier de coproduction franco-marocaine. Cet atelier réunit de jeunes talents œuvrant au développement de longs-métrages de fiction et de films d’animation.

Organisée conjointement par le Centre cinématographique marocain et son homologue français, cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’accord de coproduction cinématographique signé entre les deux pays le 18 mai 2024, à l’occasion du Festival. Elle vise à favoriser l’émergence d’une nouvelle génération de cinéastes marocains, en leur offrant un espace propice aux rencontres professionnelles avec des producteurs français présents au Marché du Film.

Dans une déclaration, la ministre a salué la dynamique du pavillon marocain, qu’elle a qualifié de « lieu vivant, ouvert et fédérateur, attirant un public diversifié et curieux ».

Elle a souligné l’entrée en vigueur effective de l’accord culturel conclu un an auparavant avec son homologue marocain, Monsieur Mohamed Mehdi Bensaid, précisant que ce partenariat porte déjà ses fruits, notamment dans les domaines du cinéma et de l’animation. Elle s’est dite particulièrement impressionnée par le professionnalisme des jeunes talents marocains rencontrés, qui bénéficient du soutien conjugué du CCM et du CNC.

Madame Dati a également mis en lumière la forte implication de la jeunesse marocaine dans des secteurs innovants tels que les jeux vidéo, le film d’animation et la création numérique – autant de domaines en pleine croissance au Maroc. Elle a souligné que cette dynamique s’accompagne d’un niveau d’expertise remarquable, susceptible d’enrichir également le paysage culturel français.

« Il s’agit d’un partenariat fondé sur la réciprocité et la complémentarité. Nous avons beaucoup à y gagner mutuellement », a-t-elle déclaré, avant de conclure que ce premier anniversaire du partenariat offre l’opportunité de réfléchir à son approfondissement, à l’aune des avancées déjà réalisées.