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Les appels et les communiqués visant à paralyser le secteur de la santé et les établissements du ministère de la Santé et de la Protection sociale affluent cette semaine, en réaction à la manière dont le budget alloué au secteur de la santé a été intégré dans le projet de loi de finances annuel pour l'année 2025.
Dans ce contexte, le Comité national des internes et des résidents a appelé à une grève générale les mardi 5 et jeudi 7 novembre, à l'exception des services d'urgence, de réanimation et de garde, pour protester contre le mépris des lourdes charges supportées par les médecins internes et résidents, les pharmaciens et les dentistes pour garantir la continuité des services de santé aux citoyens.
Dans une déclaration parvenue au journal « belpressefr », les médecins résidents soulignent que cette grève fait suite à la lettre officielle adressée au nouveau ministre de la Santé le 28 octobre dernier, et à l'absence de réponse à ce jour, ce qui « reflète clairement le mépris du ministère et le manque de reconnaissance du rôle vital que nous jouons dans le système de santé ».
De son côté, le Syndicat indépendant des médecins du secteur public a également annoncé l'organisation d'une grève nationale d'avertissement les jeudi 7 et vendredi 8 novembre 2024 dans tous les établissements de santé, à l'exception des services d'urgence et de réanimation. Cette grève s'accompagnera d'un refus de délivrance des certificats de conduite et de tous les types de certificats médicaux, à l'exception de ceux délivrés par les services médicaux.